Le CNASPS convaincu de la capacité de l’UA à participer à la décolonisation du Sahara occidental

Le CNASPS convaincu de la capacité de l'UA à participer à la décolonisation du Sahara occidental

ALGER – Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) s’est dit, jeudi, « convaincu » de la capacité de l’Union africaine (UA) à participer à la décolonisation du Sahara occidental, selon les principes du droit fondamental de l’instance continentale, insistant sur le droit du peuple sahraoui à la résistance avec tous les moyens légitimes pour mettre fin à ses souffrances.

Le CNASPS a indiqué dans un communiqué – suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies lundi de la résolution 2703 (2023) concernant le conflit du Sahara occidental – que « le droit à la résistance du peuple sahraoui, par tous les moyens légitimes, est incontestable, et reste aussi la seule issue sérieuse d’aller vers la fin du drame que vivent les Sahraouis au quotidien, sous l’œil indifférent (sinon parfois avec la complicité pour certaines parties) de la communauté internationale ».

« L’UA est aujourd’hui interpellée pour l’application sans tarder des dispositions de l’Acte constitutif auquel sont signataires la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Royaume du Maroc, et qui énonce clairement les droits du peuple sahraoui et condamne le comportement du régime marocain. L’UA peut et doit contribuer à la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie du continent africain », lit-on dans le communiqué.

« La solidarité internationale reste constante, mobilisée et vigoureusement active pour dénoncer la non-application du droit international et lutter contre l’injustice et l’occupation », a-t-on ajouté.

Le CNASPS note également que le rapport du secrétaire général de I’ONU sur la situation au Sahara occidental, présenté aux membres du Conseil de sécurité, contenait « des constats et des réflexions objectives, laissant espérer des ouvertures positives et sérieuses dans l’évaluation de la situation par les membres du Conseil, de nature à faire évoluer le dossier dans la légalité du droit international, et permettre au peuple sahraoui d’exercer, sans conditions, son droit inaliénable à l’autodétermination ».

« L’ONU, à travers son Conseil de sécurité, est-elle aujourd’hui incapable de rendre justice au peuple sahraoui par la mise en œuvre de sa propre doctrine en matière de décolonisation et par l’application de la résolution 1514 de décembre 1960 ? », s’est interrogé le CNASPS, en rappelant que les Nations unies s’étaient engagées par écrit, en 1990 et 1991, à organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

 

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