Ces résultats sont plus encourageants que les prévisions des analystes consultés par le quotidien économique Valor, qui tablaient sur un taux de chômage à 11,4%.
Une embellie qui s’explique notamment par une reprise des embauches saisonnières en vue des fêtes de fin d’année et un nombre record de micro-entrepreneurs, souvent synonyme de précarisation du travail.
Ce taux, calculé en trimestres glissants par l’institut de statistiques IBGE, n’avait jamais été si bas depuis la période mars-mai 2016, quand il était également de 11,2%.
La récession historique qui a touché le Brésil a ensuite entraîné une forte hausse du chômage, avec un taux record à 13,7% au premier trimestre 2017, quand plus de 14 millions de personnes étaient à la recherche d’un emploi.
Le taux à 11,2% publié vendredi pour septembre-novembre représente également une baisse de 0,4 point de pourcentage par rapport à la même période de 2018.
Cela représente également 500.000 chômeurs en moins par rapport au trimestre août-octobre, pour un total de 11,9 millions, passant pour la première fois sous les 12 millions depuis la période avril-juin 2016.
Une baisse qui s’explique également par l’augmentation du nombre de micro-entrepreneurs, qui a atteint 24,6 millions sur la période septembre-novembre, un record, contre 24,4 millions sur le trimestre août-octobre.
La baisse du chômage est une bonne nouvelle pour le gouvernement du président Jair Bolsonaro, dont le ministre de l’Economie, l’ultra-libéral Paulo Guedes, a lancé une série de mesures d’austérité et un vaste plan de privatisations.
Brésil – G20 : le sommet de tous les antagonismes ?