
GHAZA – Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a averti une nouvelle fois contre une éventuelle interdiction par l’entité sioniste des activités de l’agence onusienne dans les territoires palestiniens, estimant qu’une telle mesure « pourrait saboter le cessez-le-feu », entré en vigueur la semaine passée dans la bande de Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste.
« Empêcher l’UNRWA d’opérer pourrait saboter le cessez-le-feu à Ghaza faisant échouer une fois de plus les espoirs de personnes qui ont traversé des souffrances indescriptibles », a écrit M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux.
« Au cours des trois premiers jours de cessez-le-feu, l’UNRWA a pu apporter de la nourriture à un million de personnes. Et nos équipes ont déjà distribué de la nourriture à environ 300.000 personnes, notamment dans le nord de Ghaza », a ajouté le chef de l’UNRWA.
Et de souligner dans ce contexte : « Le cessez-le-feu est une lueur d’espoir. Il permet à l’agence d’acheminer les fournitures de première nécessité bloquées depuis des mois dans la région: tentes, matelas et couverture », précisant que « les fournitures commerciales sont indispensables pour réduire la dépendance des populations à l’aide humanitaire ».
« Pendant ce temps, alors que les armes se taisent, des cicatrices invisibles apparaissent », dues à « l’immense traumatisme » de 15 longs mois d’agression sioniste, a tenu à relever M. Lazzarini, avant de souligner que depuis 7 octobre 2023, « les experts et spécialistes de la santé mentale de l’UNRWA ont aidé plus d’un demi-million de garçons et de filles ».
« Le travail de l’UNRWA doit se poursuivre à Ghaza et dans tout le territoire palestinien occupé », a insisté le patron de l’UNRWA.
Le regain de violence fragilise le cessez-le-feu à Ghaza, selon l’UNRWA