L’association « Lumières » commémore les massacres du 17 octobre 1961

L'association

ALGER – Un programme de commémoration de la Journée nationale de l’émigration qui marque le 61e anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 a été organisé, lundi à Alger, par l’association culturelle « Lumières ».

Organisée près du siège de l’association « Lumières », à la salle mythique de cinéma, « Afrique », cette journée s’est ouverte par la tenue, à 11h00 précise (horaire de recueillement commémoratif unifié à l’échelle nationale), d’une minute de silence, à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961, suivie de la diffusion de l’Hymne national.

Intervenant lors d’une conférence sur le thème de cette journée historique, le comédien Abdelhamid Rabia est revenu sur la genèse de ces massacres et crimes odieux perpétrés contre des manifestants algériens pacifiques, par la police parisienne sous les ordres du préfet d’alors, Maurice Papon.

Après un court débat avec l’assistance, un documentaire sur la « Caravane du cinéma révolutionnaire » conduite en 2012 par une délégation d’une dizaine d’artistes avec l’objectif de présenter à Paris une grande exposition-photos et plus de 25 films sur la guerre de libération nationale, et réalisé par Ammar Rabia , a été projeté.

Parmi les grandes figures du cinéma algérien présentes à cette journée de commémoration, le réalisateur Ghaouti Bendeddouche, Hassen Benzerari, Bahia Rachedi, Amel Himer et Fouad Bentaleb.

La Journée portes ouvertes en commémoration du 61e anniversaire des massacres du 17 octobre 1961, a pris fin avec la projection du long métrage documentaire de Jacques Panijel, « Octobre à Paris ».

En célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, l’association prévoit  une exposition de photographies et d’affiches, ainsi que deux projections quotidiennes de films, en lien avec l’histoire de la lutte armée pour le recouvrement de l’indépendance, jusqu’au 1 novembre à la salle « Afrique », a annoncé le président de cette association, Ammar Rabia.

 

 

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