Large intérêt pour la promotion de la jeune femme africaine

Large intérêt pour la promotion de la jeune femme africaine

ORAN – Plusieurs responsables des conseils et organisations juvéniles de pays africains ont souligné, dimanche à Oran, leur large intérêt pour la promotion de la jeune femme et pour accroitre son rôle social.

Farida Michael William, responsable de l’organisation « You Matter » pour la prise en charge et la qualification des femmes en République du Soudan du Sud, a indiqué dans une déclaration à l’APS, en marge de la 4e édition du Forum de la jeunesse africaine, que l’organisation qu’elle supervise œuvre à la promotion de la situation de la femme dans ce pays, en particulier des jeunes femmes, afin de renforcer les opportunités d’enseignement et de qualification professionnelle.

Elle a ajouté que l’organisation « You Matter » a lancé une série d’initiatives pour éduquer les femmes et a offert des opportunités spéciales pour enseigner aux femmes souffrant de déficience auditive ou visuelle, afin de leur permettre de s’intégrer dans la société.

Dans ce domaine, elle a échangé des expériences avec des associations similaires d’autres pays africains, comme l’expérience d’une jeune Tanzanienne, qui a participé au Forum de la Jeunesse africaine à Oran, en mettant en œuvre une application qu’elle a développée pour faciliter l’utilisation des smart phones par les femmes malentendantes.

Pour sa part, la vice-présidente du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), chargée de la planification et le développement des compétences, Romaissa Bentayeb, a indiqué que le CSJ accorde un vif intérêt à la promotion de la femme, notamment les jeunes filles, pour faire valoir leurs compétences, en leur offrant l’occasion pour assumer la responsabilité au sein de ses rangs, sachant que des membres ont réussi à assumer des postes de vice-président et présidents de comités au sein du CSJ, soulignant que le Conseil supérieur de la jeunesse a impliqué ses membres dans l’organisation de nombreuses manifestations nationales et internationales en faveur de la jeunesse, notamment le Forum de la jeunesse africaine qui se tient actuellement à Oran.

La vice-présidente du Conseil de la jeunesse arabo-africaine, Fatima Iwao Osmanu, a souligné, de son côté, l’intérêt de ce Conseil, qui compte parmi ses membres des représentants de la jeunesse de 24 pays arabes et africains et qui est dirigé par l’Algérien Nabil Yahiaoui, pour les filles et les jeunes femmes africaines pour leur permettre de s’imposer et d’accéder à

des postes de prise de décision La même intervenante qui est aussi présidente du Conseil national de la jeunesse au Cameroun a ajouté que le Conseil de la jeunesse afro-arabe, quant à lui, s’intéresse à la qualification professionnelle des filles pour leur permettre de devenir financièrement indépendantes et de contribuer à l’effort familial.

Dans ce cadre, Fatima Bouna, étudiante universitaire de la République Arabe Sahraouie Démocratique, a estimé que le Forum, en plus d’être une opportunité pour instaurer un réseau de relations dans le domaine de la formation et de l’entrepreneuriat, est considéré comme un espace pour mettre en exergue la Cause sahraouie juste à la jeunesse africaine, ajoutant que qu’elle a constaté beaucoup d’écoute et de solidarité de la part de la jeunesse africaine concernant la question du peuple sahraoui, qui vit encore sous le joug du colonialisme.

D’autre part, les participants à la 4ème édition du Forum de la jeunesse africaine à Oran ont estimé que cette rencontre constitue une opportunité pour soulever les préoccupations les plus importantes de la jeunesse africaine et faire entendre sa voix et ses sujets.

Pour sa part, Komo Issoufou, représentant de l’Organisation non gouvernementale  » Oxfam Africa « , a souligné que de nombreux pays africains connaissent des conflits qui affectent grandement l’enseignement, notant que ce Forum est considéré comme une occasion importante pour soulever ces problèmes et en discuter avec des experts et spécialistes de différents pays africains et bénéficier de leur expérience.

Khamla Doxia Senghor, coordinateur du Conseil de la jeunesse afro-arabe pour les pays d’Afrique centrale, a souligné que le Forum de la jeunesse africaine est une opportunité pour réfléchir à la manière d’améliorer la qualité de la formation en Afrique, considérant qu’une bonne formation est une garantie pour construire des pays forts « .

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