Lancement d’un registre des syndromes coronariens aigus à Alger

Lancement d'un registre des syndromes coronariens aigus à Alger

ALGER – L’Institut national de Santé Publique (INSP) a lancé, jeudi, un registre « régional » des syndromes coronariens aigus « ST+ » (maladies cardio-vasculaires) pour Alger, dont l’objectif est  d’identifier dans les meilleurs délais, les malades nécessitant une prise en charge urgente, a annoncé le directeur général de l’institut, Pr Abderrezak Bouamra.

« Le registre est un outil d’enregistrement des nouveaux cas souffrant de cette pathologie dans le but d’améliorer la prise en charge nécessitant une très grande rapidité d’action pour déboucher les vaisseaux sanguins, étant le seul moyen pour éviter l’arrêt cardiaque », a expliqué à l’APS le Pr. Bouamra, en marge d’une Journée d’information dédiée au lancement de ce registre.

De son côté, Pr Mohamed Chettibi, chef du service cardiologie au CHU de Beni-Messous, a expliqué que la pathologie des syndromes coronariens aigus ST+ est une maladie aigue causant une obstruction brutale et rapide de l’artère du cœur, ajoutant que dans ce cas, « il serait vital de déboucher l’artère dans les six heures qui suivent sinon le patient décédera ».

Pour sa part, Dr Soraya Belamri, responsable du service des causes médicales de décès à l’INSP, a affirmé que « les maladies cardio-vasculaires constituent entre 18 % et 20 % des causes médicales des décès, d’où l’importance que revêt ce registre en vue d’identifier ces pathologies et agir rapidement dans la prise en charge du malade ».

Le président de la Société algérienne de cardiologie, Pr Brahim Kichou, a quant à lui, indiqué que ce registre « va dévoiler les nouvelles tendances sur l’incidence de cette pathologie (syndromes coronariens aigus) et permettre une meilleure prise en charge des malades dans la capitale ».

Il a rappelé dans le même cadre, que la Société algérienne de cardiologie a déjà mis en place un registre national dédié à la même pathologie, « basé sur un maillage des différents secteurs sanitaires et différents hôpitaux à l’échelle nationale pour assurer un transfert des malades dans ces structures dans les meilleurs délais ».

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