L’Algérie a salué, ce jeudi, la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre des responsables de l’entité sioniste pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza. Cette décision est l’aboutissement d’appels répétés de l’Algérie sur divers fronts, notamment à travers les discours du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a constamment plaidé pour que les auteurs de ces crimes contre le peuple palestinien soient traduits en justice.
Dans un communiqué officiel publié par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a exprimé son « vif accueil » de cette décision, qualifiée de « pas important et signe positif » sur la voie de la justice internationale. Le communiqué souligne que ce verdict marque une avancée tangible vers la fin de « décennies d’impunité » dont bénéficie l’occupation israélienne, souvent échappant à toute responsabilité malgré les crimes récurrents commis contre le peuple palestinien.
Engagée depuis toujours en première ligne pour défendre les droits des Palestiniens, l’Algérie a affirmé que cette étape contribuait à la consolidation de la justice internationale. Elle a également dénoncé les violations perpétrées par l’occupation israélienne non seulement contre les Palestiniens mais aussi contre les pays et les peuples de la région de manière générale.
Le communiqué a invité les États membres de la Cour pénale internationale, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l’exécution des mandats d’arrêt et permettre à la justice internationale de suivre son cours.
Par ailleurs, la CPI a annoncé ce matin l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahou, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, pour crimes de guerre à Gaza au cours des derniers mois. Cette décision repose sur des preuves collectées par le procureur de la CPI, révélant leur responsabilité dans les bombardements continus contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza.
L’Algérie avait, à plusieurs reprises, appelé à l’activation des mécanismes de la justice internationale pour juger les auteurs de ces crimes. Elle considère que la justice pour les Palestiniens nécessite une véritable responsabilité pour les violations des droits humains à l’échelle mondiale. Ces appels ont suscité une large attention internationale, notamment après l’intensification des frappes à Gaza ces derniers mois, causant la mort de centaines de civils. Ces événements ont poussé l’Algérie à renouveler ses demandes d’action auprès de la CPI pour poursuivre les responsables de ces atrocités.
Dans son communiqué, l’Algérie a réaffirmé son soutien indéfectible à la cause palestinienne sur la scène internationale. Elle a également appelé à un mouvement collectif mondial pour mettre fin aux crimes subis par le peuple palestinien, insistant sur la nécessité de protéger les droits humains dans les territoires palestiniens occupés.
À noter que la décision de la CPI a suscité des critiques de la part de l’entité sioniste, dont les responsables ont qualifié ce verdict de purement politique, visant à ternir l’image de l’État hébreu. Cependant, cette décision est perçue par de nombreux observateurs comme le début d’une nouvelle ère où l’occupation israélienne pourrait enfin être tenue responsable de ses crimes, constituant ainsi une étape cruciale pour rendre justice aux Palestiniens.
En conclusion, l’Algérie demeure inébranlable dans son soutien à la cause palestinienne et continuera de promouvoir toutes les actions visant à garantir justice aux victimes. Cet engagement reflète ses valeurs humanitaires et sa détermination à contribuer à la paix et à la sécurité dans la région. L’Algérie espère que cette décision marque le début d’une série de mesures légales en faveur des droits des Palestiniens et de l’instauration d’une paix durable dans la région.
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