L’Algérie reconduite à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques pour un mandat de deux ans

L’Algérie reconduite à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques pour un mandat de deux ans

ALGER – L’Algérie a été reconduite mercredi par la 28ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur les Armes Chimiques à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), au titre de la région de l’Afrique, pour un mandat de deux ans, à compter du 12 mai 2024.

Par la même occasion, l’Algérie a été élue, en la personne de l’Ambassadeure Salima Abdelhak, à la présidence du Comité plénier de la 28ème session de la Conférence des Etats Parties, par voie de consensus, au titre de la région Afrique.

Ces deux élections représentent un renouvellement de confiance dans le rôle positif de notre pays dans le domaine du désarmement chimique et de son engagement à atteindre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques. L’Algérie continuera à travailler en coopération avec les membres du Conseil, dont les industries chimiques sont les plus importantes au monde, en vue d’élaborer des politiques et initiatives visant le renforcement de la sécurité mondiale, la prévention de la prolifération des armes chimiques et la promotion de la coopération internationale dans ce domaine.

Il convient de noter que l’Algérie participe aux travaux de cette session avec une importante délégation composée de représentants de l’Autorité Nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention sur les Armes Chimiques, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et la Représentation Permanente d’Algérie auprès de l’OIAC, dirigée par la Représentante Permanente l’Ambassadeure Salima Abdelhak.

L’Ambassadeure a fait une déclaration nationale à cette session mettant en relief les questions d’intérêt pour notre pays dans le domaine chimique ainsi que d’autres questions pertinentes au niveau international, à l’instar de la guerre contre Ghaza pour laquelle la délégation algérienne avait placé une pancarte en guise de solidarité avec le peuple palestinien qui vit sous une agression brutale sans précèdent au cours de cette période.

Elle a souligné la nécessité de préserver les acquis réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur les Armes chimiques et la nécessité de promouvoir la coopération entre les Etats sur la base d’un dialogue constructif et inclusif afin de s’éloigner de la polarisation et la politisation des travaux de l’Organisation et parvenir à des décisions consensuelles permettant la promotion de la Paix et la Sécurité Internationales.

Elle a également relevé le rôle joué par l’Algérie dans la contribution aux activités de l’Organisation visant à renforcer les capacités des Etats africains en matière de la réalisation des objectifs de la Convention. Elle a mis en relief l’organisation par l’Algérie de l’exercice Chemex Afrique, en collaboration avec le Secrétariat technique de OIAC du 23 septembre au 4 octobre 2023, dont le succès a été souligné par aussi bien le Directeur Général de l’Organisation que par plusieurs délégations lors de la session.

De plus, elle a réitéré la volonté de l’Algérie de poursuivre sa coopération fructueuse avec le Secrétariat technique en organisant plusieurs événements qui contribueraient à assister les Etats africains à relever les défis sécuritaires dans le domaine chimique, notamment les activités qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le terrorisme chimique, qui constitue l’une des priorités de l’Organisation après l’achèvement de la destruction de tous les stocks déclarés d’armes chimiques en juillet dernier.

A cette occasion, la Représentante Permanente de l’Algérie a abordé le principe de l’universalité de la Convention sur les Armes Chimiques, qui représente aussi un des objectifs fondamentaux de la Convention, soulignant l’urgence de lui accorder une importance particulière à la lumière de l’agression contre le peuple palestinien. A cet égard, elle a demandé au Directeur Général et au Secrétariat technique de continuer à travailler avec les Etats Parties à la Convention en vue de concrétiser ce principe.

Par ailleurs, tout en se félicitant de la rencontre entre le Ministre des Affaires Etrangères du Soudan du Sud et le Directeur Général de l’Organisation à Alger, le 3 octobre 2023, en marge de l’exercice Chemex Afrique, elle a tenu à indiquer qu’il existe des grandes craintes que l’occupant sioniste, qui n’est pas membre de la Convention, puisse recourir à l’utilisation d’armes chimiques dans son agression contre des Palestiniens livrés à une catastrophe humanitaire sans précédent.

Dans sa déclaration, elle a exprimé le soutien de l’Algérie à la demande faite par l’Etat de Palestine au Secrétariat technique relative à la fourniture de l’assistance technique dans le cas de l’utilisation d’armes chimiques et l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation de telles armes en Palestine, Etat partie à la Convention sur Armes Chimiques.

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