L’Algérie œuvre inlassablement pour l’unité du monde arabe et la consolidation des liens de fraternité

ALGER – Faisant de la solidarité arabe sa priorité, l’Algérie a, de tout temps, œuvré, inlassablement, pour l’unité du monde arabe à travers ses initiatives de rapprochement, d’unification de la parole et de l’action de ses Etats, et le renforcement de leur position sur la scène internationale.

« L’Algérie a toujours eu une action internationale qui compte et pèse dans le concert des nations, affichant sa capacité à jouer un rôle important dans la résolution pacifique des conflits et à mobiliser les Etats arabes pour une action commune », soutient le Dr Mohand Berkouk, analyste, spécialiste des questions géopolitiques.

En effet, l’Algérie s’est toujours tenue aux côtés des pays arabes, à chaque fois que le besoin s’est fait sentir, notamment aux côtés des peuples opprimés dans leur lutte pour la satisfaction de leurs droits fondamentaux.

Au sein de la Ligue arabe, l’Algérie a toujours honoré le paiement de sa quotepart de l’aide financière destinée aux Palestiniens sans jamais claironner le montant des sommes versées, de l’aveu même des dirigeants palestiniens qui ont salué, à maintes reprises, cet « engagement indéfectible ».

« L’Algérie a répugné à faire étalage de l’aide qu’elle a pu accorder à tel ou tel pays, notamment à la Palestine, contrairement à d’autres pays qui n’hésitent pas à le faire savoir et même à monnayer ce soutien », relève le politologue et universitaire Hocine Kadri, qui rappelle le soutien « constant » et  » désintéressé » de l’Algérie à la cause palestinienne.

Aujourd’hui, l’Algérie aspire à réconcilier le Fatah et le Hamas palestiniens. Une importante réunion des factions palestiniennes est prévue à Alger, à quelques jours du sommet d’Alger de la Ligue des Etats arabes.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait réuni, en juillet dernier à Alger, le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas et le chef du bureau politique du Mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, en présence des représentants de l’Autorité palestinienne et du Mouvement Hamas. Une rencontre historique qui intervient après un froid de plusieurs années.

Ces efforts ont été couronnés par la tenue d’une conférence de rassemblement pour l’unité palestinienne, abritée par l’Algérie du 11 au 13 octobre, et qui a abouti à la signature par les participants de la « Déclaration d’Alger » qui constituera une plateforme solide pour la réalisation de l’unité entre les différentes factions palestiniennes.

                              

Non-ingérence dans les affaires internes : un principe immuable

               

Réputée pour être une terre d’accueil et de réconciliation entre les peuples, l’Algérie a, toujours, privilégié la recherche de règlement pacifique aux crises et conflits à travers le dialogue « inclusif et la réconciliation ». C’est ce principe qui continue à guider l’action de l’Algérie dans ses efforts incessants pour la résolution du conflit en Libye. Alger a déjà accueilli plusieurs rounds de dialogue entre les différentes parties libyennes.

En outre, l’Algérie a lancé en 2021 une initiative pour faire avancer les efforts diplomatiques en vue de régler le différend autour du barrage de « la Renaissance » construit sur le Nil bleu par l’Ethiopie, et source de tensions entre Khartoum, Le Caire et Addis Abeba. Une initiative accueillie favorablement par les trois capitales.     

Par le passé, Alger a également pesé diplomatiquement dans la résolution de conflits touchant certains pays arabes. D’ailleurs, nombre de conflits et crises ont connu un dénouement à la faveur de la médiation algérienne dont le différend entre l’Irak et l’Iran, en 1975, aplanis par l’entremise du président algérien Houari Boumediène.

En effet, le 6 Mars 1975, l’Irak et l’Iran signent les accords d’Alger pour résoudre les tensions entre ces deux pays sur la démarcation de la rivière frontalière de Chatt-el-Arab.

En 1977, une guerre de quatre jours éclate entre l’Egypte et la Libye. C’est grâce, encore une fois, aux efforts du président algérien, Houari Boumediene qu’un cessez le feu a été décrété.

En 1989, l’Algérie, membre d’un comité tripartite désigné par la ligue des Etats arabes pour tenter de trouver une solution au conflit qui a débuté en 1975 au Liban, a réussi à faire accepter aux Libanais un plan en sept points, lors d’une réunion organisée à Taëf en Arabie saoudite, mettant ainsi fin à la guerre civile qui a ravagé ce pays.

Fidèle à son principe de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, l’Algérie est restée ferme sur sa position politique dans le conflit en Syrie, plaidant pour le dialogue entre les différentes parties au sein du pays.                          

Sur un autre plan, et par souci de renforcer davantage ses liens avec les Etats arabes, l’Algérie a adhéré à la zone arabe de libre-échange (Zale), ce qui a facilité les échanges économiques entre les deux parties et elle a également abrité, à deux reprises, la manifestation de « Capitale arabe de la Culture », Alger en 2007 et Constantine en 2015.

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