L’Algérie a franchi des pas importants en matière d’égalité homme-femme à tous les niveaux

L'Algérie a franchi des pas importants en matière d'égalité homme-femme à tous les niveaux

ALGER – Le président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, a affirmé, mardi à Alger, que l’Algérie a franchi des « pas importants » en matière d’égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux, et dans les domaines de l’autonomisation économique de la femme et sa participation à la vie politique.

Dans une allocution lue en son nom par Mme Fatiha Ben Abbou, membre de la Cour constitutionnelle,  lors d’une rencontre sur « les acquis constitutionnels de la femme algérienne », organisée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, M. Belhadj a souligné que « l’Algérie a franchi des pas importants en matière d’égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux, et dans les domaines de l’autonomisation économique de la femme et sa participation à la vie politique, en levant tous les obstacles entravant l’exercice de ses droits ».

« La révision constitutionnelle de 2020 a tenu compte de ces objectifs, à travers l’engagement de l’Etat d’œuvrer à promouvoir les droits politiques de la femme, l’équité entre les femmes et les hommes dans le marché du travail, l’accès de la femme aux postes de responsabilité dans les instances, les administrations publiques et les institutions, outre la protection de la femme contre toutes les formes de violence en tout lieu et en toutes circonstances ».

« Le président de la République, fidèle à ses engagements envers le peuple algérien a procédé, dès son élection, au lancement de chantiers de réformes profondes et globales pour l’édification d’une Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons tous », a indiqué le même responsable, rappelant que la première étape de ces réformes a été « la révision de la Constitution, plébiscitée par le peuple lors du référendum du 1er novembre 2020, instituant ainsi une Constitution qui consacre les principes de démocratie et d’équilibre entre les pouvoirs, garantit les droits et les libertés des citoyens outre l’indépendance de la justice et la moralisation de la vie politique ».

M. Belhadj a ajouté que la Constitution de 2020 « a consacré les droits fondamentaux et élargi le champ des libertés comme jamais auparavant, en sus de consacrer l’attachement de l’Algérie à ses engagements internationaux, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme et les libertés fondamentales ».


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La primauté des conventions internationales ratifiées par l’Algérie sur la  loi y est expressément soulignée, a-t-il ajouté, citant également l’obligation du magistrat de les appliquer lors de l’exercice de ses fonctions.

Pour la première fois, il est reconnu à la Cour constitutionnelle son rôle de contrôle de la conformité des lois et des règlements aux traités internationaux.

 

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