La scène sportive connaît de nouveaux développements dans l’affaire dite du « maillot à la carte fictive » du club marocain de la Renaissance de Berkane. Après un an de controverse, l’heure du verdict approche, avec une décision imminente de la part du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Ce dernier doit statuer sur la plainte déposée par la Fédération Algérienne de Football et l’USM Alger contre le club marocain et la Confédération Africaine de Football (CAF).
Une décision attendue pour le 15 avril
Selon une source bien informée, le TAS a informé toutes les parties concernées que le verdict sera rendu au plus tard le 15 avril prochain, mettant ainsi un terme à une longue période de procédures et de plaidoiries qui ont duré plusieurs mois.
La dernière audience a eu lieu le 13 novembre dernier, sous la présidence d’une juge espagnole, assistée de deux arbitres issus de France et de Suisse. Cette séance, tenue en visioconférence via Zoom, a permis aux différentes parties de présenter leurs arguments et témoignages en vue de trancher définitivement sur cette affaire.
Une tension croissante avant les phases finales de la CAF
Cette décision intervient à un moment critique, alors que le tirage au sort des quarts et demi-finales de la Coupe de la Confédération Africaine approche. Un éventuel affrontement entre la Renaissance de Berkane et un club algérien, que ce soit l’USM Alger ou le CS Constantine, en demi-finale (prévues les 20 et 27 avril prochains) est de plus en plus probable.
Le club marocain, toujours soutenu par la CAF dans cette affaire, apparaît favori face à l’ASEC Mimosas en quart de finale. Une qualification ouvrirait la porte à une confrontation hautement sensible avec un représentant algérien, rendant la décision du TAS encore plus cruciale pour la suite de la compétition.
Quel impact après le verdict du TAS ?
Le verdict du Tribunal Arbitral du Sport pourrait avoir des conséquences majeures. Il pourrait soit sanctionner sévèrement la Renaissance de Berkane et la CAF, soit rejeter le recours algérien, ce qui ne manquerait pas d’alimenter davantage la polémique sur l’impartialité des instances dirigeantes du football africain.
Avec l’approche de la date fatidique, tous les regards sont tournés vers le TAS, dont la décision pourrait non seulement influencer la compétition en cours mais aussi redéfinir les standards d’éthique et de réglementation au sein du football africain.
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