L’accord de transition, « une nouvelle étape vers la démocratie au Soudan »

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KHARTOUM – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, a salué la signature finale, samedi à Khartoum, des documents relatifs à la transition vers un gouvernement civil au Soudan y voyant « une nouvelle étape vers la démocratie » dans ce pays.

Présent à la cérémonie de signature, M. Faki a déclaré que l’Accord mettrait fin aux guerres, aux catastrophes et aux conflits et que l’UA « reconnaît l’ampleur des défis mentionnés sur ce sens ».

Moussa Faki a, en outre, salué les efforts de son représentant, Mohamed Al-Hassan Labat, qui ont été couronnés par la signature finale de l’Accord, ainsi que ceux du médiateur éthiopien, Mahmoud Derir, qui a coopéré avec les parties concernées pour atteindre les objectifs ultimes.

La signature des documents relatifs à la transition vers un gouvernement civil au Soudan, conclus le 5 juillet dernier, intervient après des mois de tensions et d’émeutes entre les civils et les autorités militaires qui ont pris le pouvoir à la suite de l’éviction du président Omar al-Bachir en avril dernier.


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L’accord a été signé entre Mohammed Hemeti Dogolo, une personnalité influente au Soudan, le général Abdel Fattah Abdelrahman Burhan, au nom du Conseil militaire, et Ahmed al-Rabie de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), qui est une fédération de manifestants qui réclamaient la démocratie.

L’accord ouvre désormais la voie à la création d’un nouvel organe directeur composé de civils et de militaires et à la perspective d’une élection du gouvernement civil. L’instance dirigeante sera également composée de 6 civils et de 5 militaires et gouvernera le Soudan jusqu’à l’élection.

Les parties ont convenu de présider le Conseil pendant trois ans et un Premier ministre civil devrait être élu la semaine prochaine.

 

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