La tenue du Sommet arabe en Algérie, une exception au regard de la lourdeur des dossiers examinés

SETIF – La tenue du Sommet arabe en Algérie constitue « toujours une exception au regard de la lourdeur des dossiers et des questions mis sur la table », a affirmé dimanche à Sétif Redha Chouadra du département des sciences politiques à l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2).

Intervenant au cours d’une conférence organisée par la faculté de droit et des sciences politiques sous le thème « Sommet arabe en Algérie: vers le rassemblement arabe », le conférencier a estimé que l’examen de la chronologie des sommets de la ligue arabe constate que « leur tenue en Algérie a toujours constitué une exception au regard de la lourdeur des questions et dossiers soumis aux débats ».

Dans sa communication intitulée « l’Algérie et la ligue arabe: opportunités et défis », il a estimé que le sommet de 1973 en Algérie s’est déroulé dans le sillage de la guerre arabo-israélienne et la guerre du pétrole tandis que le sommet de 1988 avait coïncidé avec l’Intifada palestinienne et celui de 2005 avec les réformes de la Ligue arabe.

Il a encore ajouté que le sommet de 2022 se tient dans une conjoncture internationale « très sensible » et coïncide avec une date particulièrement symbolique pour l’Algérie constituant ainsi « une grande victoire pour la diplomatie algérienne ».

De son côté, Pr. Kheir Guechi, recteur de l’université Sétif-2, a affirmé que de gros espoirs sont placés sur le Sommet arabe d’Alger pour rassembler les arabes et convaincre les participants d’opter pour l’intérêt commun, motivant son optimisme par ce qu’a été dernièrement réalisé par la diplomatie algérienne en rassemblant les factions palestiniennes.

L’organisation de cette conférence a eu lieu à l’occasion de la célébration du 68ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954 et la tenue les 1er et 2 novembre à Alger du sommet arabe.

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