La société civile, « premier défenseur » du projet d’amendement de la Constitution - Algérie

La société civile, « premier défenseur » du projet d’amendement de la Constitution

La société civile,

ALGER – Le Conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, a affirmé lundi à Alger que la société civile constituait le « premier défenseur » du projet d’amendement de la Constitution, qui sera soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain.

Au vu de « la place importante » qu’elle occupe au sein du projet d’amendement constitutionnel, la société civile avec ses différents acteurs « est au premier rang et devient le premier défenseur du projet d’amendement constitutionnel », a déclaré M. Berramdane dans son allocution lors des travaux du colloque national sur le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption.

Le projet d’amendement constitutionnel met l’accent sur l’importance de la société civile, à commencer par le préambule qui « implique la société civile et la communauté algérienne à l’étranger dans la gestion des affaires publiques », de même qu’il compte « six articles qui constitutionnalisent le rôle de la société civile et lui donne la place qui lui sied, en sus de la création de l’Observatoire national de la société civile, l’une des revendications urgentes de ses différents acteurs, a-t-il expliqué.

Le Conseiller du Président de la République s’est félicité de la « confiance croissante » relevée chez les différents acteurs de la société civile dans les institutions de l’Etat, notamment après les facilitations récemment approuvées et l’incarnation du principe de la démocratie participative sur le terrain.

Après avoir relevé que ce colloque, organisé par l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), « consacre le sens de la participation escomptée entre les acteurs de la société civile et les institutions de l’Etat », il a estimé que les indicateurs de cette participation « sont devenus une réalité tangible traduisant ainsi l’un des engagements les plus importants du Président de la République qui a promis d’ériger la société civile en partenaire des institutions de l’Etat dans la gestion des affaires publiques ».


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Pour M. Berramdane, le thème du séminaire qui porte sur la lutte contre la corruption, figure parmi « les principales préoccupations » des acteurs de la société civile qu’il a rencontrés durant les précédentes rencontres au niveau des  wilayas.

Abordant ses rencontres avec les représentants de la société civile qui « seront clôturées fin octobre courant », le conseiller du président de la République a indiqué que celles-ci lui ont permis de recevoir « des milliers de propositions » qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale pour la consécration du rôle pionnier de la société civile.

De son côté, le conseiller du président de la République chargé des associations religieuses, Aissa Belakhdar, a fait savoir que « l’ouverture des institutions de l’Etat à la société civile dénote la dynamique du processus initié par le Président de la République », ajoutant que le projet de révision constitutionnelle « prouve l’avènement de l’ère de l’Algérie nouvelle qui accorde à chaque membre de la société la place qui lui sied ».

Le même intervenant a considéré que la société civile « attend de nouveaux défis qu’elle doit surmonter à l’effet de se lancer dans des perspectives futures et pour qu’elle contribue activement au développement ».

M. Belakhdar a appelé les différents acteurs de la société civile à se dresser en rempart contre toute tentative « de paralysie de l’Algérie nouvelle » et à « contribuer au processus de son édification ».

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