La Révolution du 1er Novembre a fait de l’Algérie une référence dans la défense des causes justes dans le monde

La Révolution du 1er Novembre a fait de l'Algérie une référence dans la défense des causes justes dans le monde

ALGER – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé que les valeurs humaines défendues par la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 ont fait de l’Algérie une « référence » dans la défense des causes justes dans le monde.

« Notre glorieuse Révolution, dont nous célébrons l’anniversaire cette année sous le slogan +Révolution des héros – Engagement des hommes+, est une étape charnière hautement symbolique. C’est l’événement historique de la lutte d’une nation, qui a résisté et lutté pour préserver sa terre, son identité nationale, ses valeurs spirituelles et ses composantes civilisationnelles », a souligné M. Rebiga dans un entretien accordé à l’APS, à la veille de la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération.

Les valeurs humaines « défendues par notre glorieuse Révolution de libération ont été une source d’inspiration pour toutes les consciences vivantes et les peuples épris de liberté dans le monde, jusqu’à faire de l’Algérie une référence dans la défense des causes justes dans le monde et un bastion des droits de l’homme, mais aussi un exemple dans la libération des peuples arabes et musulmans », a poursuivi le ministre.

M. Rebiga a également rappelé les positions constantes de la politique étrangère de l’Algérie à travers son soutien inconditionnel aux peuples opprimés, notamment le peuple palestinien, qui fait face à « un génocide d’une cruauté sans précédent dans le monde, qui rappelle les souffrances endurées par le peuple algérien durant un siècle et demi de colonisation destructrice ».

L’Algérie « puise sa doctrine dans les nobles valeurs de la glorieuse Révolution et de la lutte du peuple algérien contre toutes les formes d’injustice à travers les époques, ayant forgé sa pensée sacralisant la liberté et la défense de la terre, de l’honneur et de la religion », a-t-il soutenu.

La Palestine « est présente dans le discours médiatique de l’Algérie, dans ses programmes scolaires, dans sa politique étrangère et dans tous les espaces souverains, car étant cher au cœur de tous les Algériens », qui continueront à la soutenir jusqu’au « recouvrement de ses symboles sacrés et le triomphe final », a-t-il affirmé, rappelant que, sur instruction du président de la République, l’Algérie avait commémoré, à travers le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, le 75e anniversaire de la  Naqba, avec une présence palestinienne de haut niveau.

 

La préservation de la mémoire nationale en tête des priorités du secteur des Moudjahidine

 

M. Rebiga a, par ailleurs, affirmé que son secteur « place la préservation de la mémoire nationale en tête de ses priorités, par fidélité aux valeureux martyrs et vaillants moudjahidine et en consécration des valeurs et idéaux de la glorieuse Révolution de Novembre », soulignant que le message véhiculé dans ce contexte « obéit à un travail de longue haleine qui n’est pas lié à un anniversaire précis ou une occasion nationale, mais à des efforts constants de préservation de la Mémoire nationale, qui est essentielle à la formation d’un bon citoyen ».

Et d’ajouter que le secteur « veille à inculquer ses valeurs aux nouvelles générations pour préserver les acquis et réalisations accomplies et poursuivre la marche de l’Algérie indépendante vers l’ancrage des valeurs du nationalisme authentique ».

Dans cette optique, le ministère des Moudjahidine œuvre, selon M. Rebiga, à plusieurs niveaux pour atteindre ces objectifs, y compris par la diffusion de la culture et de la conscience historiques et l’immortalisation de l’esprit du 1er Novembre à travers les activités historiques et la célébration des fêtes nationales mises à profit pour promouvoir le discours historique et forger, ainsi, la conscience nationale partagée par tous les acteurs de la Mémoire.

Dans ce cadre, le secteur a également baptisé des établissements, des structures et des lieux publics du nom de Chouhada et de Moudjahidine, doté le projet de préservation de la Mémoire nationale des textes et des lois nécessaires et créé des mécanismes et des formules pour la collecte et la protection du legs national historico-culturel, avec le soutien des secteurs concernés, en plus de l’édition et de la réédition des ouvrages sur l’histoire nationale pour contribuer à la diffusion de la culture historique ainsi qu’à la conscientisation historique des générations, a-t-il fait savoir.

Rappelant, par la même occasion, l’édition de plus de 150 titres à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance, M. Rebiga a indiqué que son secteur avait également produit des dizaines de longs métrages et de documentaires, outre le recours à l’espace numérique pour développer des applications électroniques, dont celle sur l’Histoire de l’Algérie et la plateforme « Djazair El-Majd »

Le ministre a également mis en avant d’autres activités, dont l’organisation de concours dans le domaine historique et de rencontres, la promotion de la recherche historique, la création d’équipes de recherche et de comités pour examiner plusieurs questions mémorielles, notamment les dossiers relatif aux crimes coloniaux, aux essais nucléaires, aux disparus et aux déplacés de force.  

A lire également

Lire également