La résolution du PE concernant la liberté d’expression en Algérie, une « attitude honteuse »

GUELMA – Le président du parti du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Ahmed Benabdeslam, a qualifié samedi à Guelma au cours d’un meeting populaire la résolution du Parlement européen concernant la liberté d’expression en Algérie d' »attitude honteuse » de la part de cette institution.

M. Benabdeslam a souligné que cette résolution est une « honte » pour le parlement européen, qui fait mine de « pleurer » sur le sort des droits de l’Homme en Algérie, mais oublie ces mêmes droits lorsqu’il s’agit « de la France et de son comportement contre les manifestants protestant contre la loi sur les retraites » et de « la Palestine où les forces sionistes tuent femmes et enfants et profanent sans vergogne des lieux sacrés ».

Le président du FAN a ajouté que Parlement de l’UE « ne se contente pas de fermer les yeux sur les droit de l’Homme au Sahara Occidental dont la population vit sous l’oppression et la persécution de l’occupant marocain » mais, plus encore, « continue de piétiner les textes qu’elle a elle même promulgués, tout en permettant le pillage des richesses du peuple Sahraoui avec la complicité de l’occupant marocain ».

Le président du FAN, invitant les responsables du parlement européen à « porter leur attention sur la situation des droits de l’Homme dans les pays qui lui sont affiliés », a insisté sur le fait que les questions algériennes sont « internes et se règlent en interne ».

Après avoir salué « toutes les positions et décisions prises récemment par l’Algérie dans divers domaines de sa politique intérieure et étrangère », Ahmed Benabdeslam a souligné que la commémoration du 78ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata représente « une opportunité de rappeler une nouvelle fois à la France coloniale ses crimes contre l’humanité commis contre l’Algérie et son peuple ».

Pour le président du FAN, « il n’y aura jamais prescription pour ces crimes et il n’existe aucune autre alternative que de les reconnaître et d’indemniser les victimes et leurs familles, et à les considérer comme un crime contre l’humanité ».

Il a également salué les « positions rigoureuses » du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le traitement du dossier de la mémoire.

Il a affirmé, à ce propos, que « des relations bilatérales normales avec la France doivent passer par le règlement du dossier de la mémoire ».

M. Benabdeslam a appelé à la mobilisation pour « soutenir le processus engagé par l’Algérie, renforcer les décisions sociales, économiques et politiques du président de la République, et à faire barrage aux parties cherchant à créer des problèmes pour semer le doute et affecter le moral et la conscience du citoyen algérien ».

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