ALGER – Le rôle pivot de la Radio secrète face à la propagande coloniale et pour faire entendre la voix de la Révolution algérienne au niveau international a été mis en avant, mercredi à Alger.
Lors d’une conférence abritée par le « Forum de la mémoire » du quotidien El Moudjahid, à l’occasion du 67e anniversaire de la création de la Radio secrète et du 29e anniversaire du décès du journaliste et moudjahid Aissa Messaoudi, des intervenants ont affirmé que la voix de cette radio « a su réveiller l’esprit révolutionnaire latent au fond du cœur de chaque algérien ».
Dans son intervention à cette occasion, l’écrivain et journaliste Mohamed Bouazara a évoqué la création de la Radio secrète et l’installation du moudjahid Abdelhafid Boussouf à sa tête le 16 décembre 1956, relevant qu’il avait recruté 30 techniciens.
La Radio secrète était le porte-voix de l’Armée de libération nationale (ALN) et de son Front (FLN). En plus de la diffusion des communiqués militaires, elle démentait également les allégations mensongères et la propagande de l’occupation française, a-t-il précisé, ajoutant que la France avait retiré tous les ingénieurs et les techniciens de la Radio juste après l’indépendance, sauf qu’ils étaient remplacés directement par des compétences algériennes formées durant la Guerre de libération.
L’intervenant a mis en avant le rôle du défunt Aissa Messaoudi dans le renforcement de la volonté et la détermination des Algériens face à la tyrannie du colonisateur français et dans la transmission du message de la Révolution algérienne au monde entier.
De son côté, le Directeur général du quotidien « El Moudjahid », Mohamed Karsi a salué la grande contribution du défunt Aissa Messaoudi à faire entendre la voix de la Révolution algérienne à l’étranger, ajoutant que sa voix forte « émouvait le cœur des Algériens et semait la terreur auprès des colons ».
Il a, en outre, indiqué que la France « était pleinement consciente du pouvoir des médias dans la manipulation de l’opinion publique, c’est pourquoi un énorme budget a été alloué à cet effet pour pouvoir diffuser de fausses informations sur la Révolution algérienne ». Cependant, a-t-il ajouté, la voix de la Radio secrète « était un rempart contre toutes ses mensonges ».
» Boualem Sansal, le pantin du révisionnisme anti-algérien «