La politique étrangère de l’Algérie se caractérise par la force et le dynamisme, depuis les premières années de l’indépendance

ORAN -La politique étrangère de l’Algérie se caractérise par la force et le dynamisme, depuis les premières années de l’indépendance, bénéficiant de l’élan révolutionnaire et des compétences algériennes qui faisaient partie des représentations du Front de libération nationale à l’étranger, lors de la glorieuse guerre de libération nationale, a souligné, mercredi à Oran, l’ancien diplomate Ammar Abba.

Lors d’une rencontre au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) à Oran, M. Abba, a présenté son nouveau ouvrage intitulé « La politique étrangère de l’Algérie 1962-2022 », soulignant que la politique étrangère fut renforcée, après la l’indépendance par de nombreuses personnalités diplomatiques distinguées, qui avaient activé durant la guerre de libération nationale au niveau des représentations du FLN à l’étranger tout en bénéficiant de formations pratiques dans le domaine diplomatique dont entre autres Réda Malek, Ameur Ouseddik et Lakhdar Brahimi.

Il a indiqué que la politique étrangère de l’Algérie était caractérisée par « la force et le dynamisme », en particulier dans ses sphères africaine et arabe, soulignant sa forte contribution à soutenir les mouvements de libération dans le continent africain, au cours des années 60.

L’ Algérie, a-t-il poursuivi, avait contribué vivement à la mise en place de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), puis son rôle de premier plan au sein de l’Union Africaine.

« Le même dynamisme a été constaté dans son domaine arabe, à la tête duquel la cause palestinienne qui demeure une cause centrale pour l’Algérie, qui ne cesse de lui apporter tout son soutien. ce dynamisme s’est poursuivi, plus tard, dans la réforme de l’Organisation de la Ligue arabe pour lui insuffler puissance pour servir les intérêts  de la nation arabe », a-t-il ajouté.

Il a également fait l’éloge de « la compétence des diplomates algériens, qui ont bénéficié de formation sur le terrain, durant la guerre de libération. Après l’Indépendance, les diplomates algériens avaient bénéficié dès la fin des années 60 de formations approfondies au sein de l’Ecole nationale de l’administration (ENA).

La première promotion est sortie, en 1968, jusqu’à la fondation de l’Institut de diplomatie et des relations internationales à Alger, en 2002.

Dans son ouvrage « La politique étrangère en Algérie 1962-2022 « , paru à la maison d’édition Frantz Fanon d’Alger, M. Abba retrace les différentes étapes de la politique étrangère algérienne, le développement de l’appareil diplomatique algérien, sa vision des événements internationaux, la relation de l’Algérie avec son environnement maghrébin, africain, arabe et international .

Cet ouvrage à prés de 500 pages, est destiné aux étudiants et chercheurs, il comprend trois parties. La première est consacrée au travail bilatéral et régional de la politique étrangère algérienne et à la gestion des priorités stratégiques et de la coopération.

La deuxième partie traite de la diplomatie multilatérale algérienne et les défis conjoncturels sur le plan mondial. La troisième est consacrée aux moyens humains et matériel pour une diplomatie efficace et influente.

 

 

 

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