LA MAUVAISE GESTION RATTRAPE LES ELUS DE MOSTAGANEM : 8 maires sous contrôle judiciaire

La mauvaise gestion des deniers communaux, épingle la majorité des maires et élus locaux de la wilaya de Mostaganem. Ainsi des dizaines de maires et élus qui ont dirigé les communes durant les anciens mandats, ainsi que l’actuel, seront convoqués à la barre pour répondre des chefs d’accusation liés à la dilapidation de deniers publics, l’enfreint du code des marchés publics et le favoritisme dans l’octroi des projets et la surfacturation des achats.

Après les maires des communes de Mazagran, Ain Sidi Cherif, Safsaf, Hadjadj, Benabdelmalek Ramdhan et Sidi Lakhdar qui ont été mis sous contrôle judiciaire dans des affaires liées à la gestion des affaires de leurs communes, c’est au tour de l’ex-maire de Mesra , qui vient d’être placé sous contrôle judiciaire. En effet, l’ex-maire de Mesra dans la wilaya de Mostaganem ainsi que 9 fonctionnaires de l’APC et 4 élus ont été placés sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur près le tribunal de Mostaganem, a-t-on appris de sources concordantes. Les mis en cause sont accusés de dilapidation de deniers publics. Il s’agit, entre autres, du trésorier communal, du chef de parc et  du responsable du service technique. On apprend, dans ce contexte, que le secrétaire général de l’APC a été suspendu de ses fonctions pour faux et usage de faux, abus de pouvoir et dilapidation de deniers publics. Le SG ainsi que l’ex-maire sont accusés d’avoir conclu un marché contrairement à la réglementation en vigueur. Ils ont, en effet, attribué un marché public de panneaux de signalisation à un ‘’soudeur’’, alors que la réalisation de  panneaux de signalisation est exclusivement réservée à un établissement étatique spécialisé. Aussi,  l’actuel maire de Mesra ainsi que 4 élus et 4 membres de la commission des affaires sociales font l’objet d’une enquête judiciaire concernant la distribution du couffin de Ramadhan qui a fini dans les domiciles de 120 employés de la commune. Selon plusieurs sources, les mis en cause se sont partagés avec leurs proches, les couffins de Ramadhan destinés aux familles démunies. Ainsi, les procès des élus locaux, sont devenus, ces derniers jours, thème des discussions dans les cafés et lieux publics à la veille de l’élection présidentielle. Cette lutte contre le Fassad entamée par la justice, à l’air très appétissant chez certains citoyens qui convergent vers la dénonciation de la gestion frauduleuse de certains maires et élus, via les réseaux sociaux !

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