La malédiction de Cheikh Hamada suit Bled Touahria !

La malédiction de Cheikh Hamada suit Bled Touahria !
Partant à la découverte de la riche plaine de la commune de Touahria, avec son agriculture et ses activités commerciales mesquines, qui s’efforce à garder la mémoire de la culture bédouine, bien que son illustre chantre, cheikh Hamada, mis aux oubliettes, méritait bien un festival national pour remémorer son nom, les festivités du rire du Rap et du ‘’Harda’’ ont bien pris sa place. Moul Firma traversant à bord de sa Mazda, le village d’Aboukir, croisant le fameux mausolée de Sidi Bendehiba sous les regards des commerçants informels qui se hâtent à occuper les trottoirs,  découvre de loin les petites campagnes à quelque 75 mètres d’altitude, dominants le village de Blad Touahria. Déjà caché par les tonnes de poussière des carrières de gypse et offusqué par le bruit des engins des pilleurs de pierre de taille et du sable, de loin, il ressemble à un douar torturé. Ignorant la langue de bois des politiques et les élus des partis politiques de la Issaba qui gèrent toujours la commune de Touahria comme la plupart des autres communes du pays , Moul Firma, zappe les locataires du siège de la mairie  et décide d’écouter les préoccupations des jeunes  habitants. Arrivé devant une cafétéria, Moul Firma gare sa Mazda, et se faufile parmi les jeunes. Prenant place à une table au fond de la salle, entre deux jeunes en pleine discussion, il commanda un café, et sortit  son havane préféré, puis d’un geste discret, il demande à l’un des jeunes un briquet pour allumer son cigare. Le jeune, les yeux fixés sur Moul Firma, met sa main à son menton, comme, s’il essaye de se remémorer quelque chose dans sa petite cervelle. Moul Firma, irrité, d’être reconnu, il lâche un faux sourire, et hoche sa tête, confirmant au jeune son identité. Moul Firma, tout en s’adressant au jeune,  tire une bouffée de son cigare pour se relaxer : ‘’Voilà, si je suis là, c’est pour mener ma petite enquête sur la gestion de votre commune et m’enquérir de vos préoccupations, réconforte Moul Firma, son compagnon. Le jeune, sans spéculer, révéla à Moul Firma, que le maire de la commune aurait pris à contre-pied, les services de sécurité en dissimulant sa vraie identité. Ce dernier  aurait été arrêté dans un barrage routier à bord de la voiture de la commune, pour infraction au code de la route, ce qui lui a valu le retrait de permis de conduire, mais le maire avait présenté aux agents du barrage, seulement la carte grise du véhicule, sans le permis de conduire, en se présentant comme étant un agent de la commune , prétextant, qu’il a oublié son permis à la maison, pour échapper au retrait de permis et à l’amende . Les agents lui ont notifié de ramener le permis de conduire, mais le maire ne s’est jamais présenté, l’affaire est actuellement entre les mains de la justice ! Dénonce le jeune. Moul Firma, lui répond que c’est une affaire banale mais elle ressort du manque de  sa ‘’ responsabilité ‘’, mais le chef de parc communal, une fois convoqué par la justice va sans doute dénoncer l’identité du chauffeur, s’il veut sauver sa tête, comme premier responsable du parc roulant de la commune, explique  Moul Firma au jeune avant d’ajouter : Moi, ce qui m’intéresse, c’est la gestion des projets , du couffin de Ramadhan et de la cantine scolaire, comme celui du projet du bitumage du centre-ville au détriment des autres quartiers et douars , comme le quartier Hai Belmardhi qui croule sous le poids des nids de poule et des crevasses et le douar  d’Ouled El-Ghali qui souffre du problème de l’eau potable. Et ce qui m’intéresse le plus, c’est l’affaire des 30 hectares détournés par un particulier de la wilaya d’Adrar dans la commune de Touahria avec un petit document ‘’désistement ‘’ écrit chez un écrivain public et légalisé par les services de la commune de Mostaganem en date 18/9/2014, révèle, Moul Firma. Je me souviens qu’une commission présidée par l’ancien SG de la wilaya avait ordonné la résiliation de cet acte de terrain attribué par les domaines et qu’un PV a été établi en ce sens sous le N°11 / 16, s’interroge Moul Firma. Rien a été fait pour récupérer le terrain, martèle Moul Firma, bien au contraire, l’heureux propriétaire venant d’Adrar a bel et bien bénéficié d’un acte de concession sous le N° 2926 !

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