La lutte contre le terrorisme au Sahel passe par la résolution de la crise libyenne 

La lutte contre le terrorisme au Sahel passe par la résolution de la crise libyenne  - Algérie
La lutte contre le terrorisme au Sahel passe par la résolution de la crise libyenne 

DAKAR- Plusieurs intervenants au sixième Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité, qui s’est tenu lundi et mardi dans la capitale sénégalaise ont estimé que la résolution de la crise libyenne est l’une des solutions pour combattre plus efficacement le terrorisme au Sahel.

Le nouveau président mauritanien Mouhamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son intervention à la cérémonie d’ouverture du Forum, est monté en créneau pour dénoncer la situation d’insécurité au Sahel.

« Toute tentative de lutte contre le terrorisme qui se veut efficace doit intégrer la résolution de la crise libyenne », a-t-il déclaré.

Pour le président mauritanien, la dégradation de la situation au Sahel a été aggravée par la faillite de cet Etat en 2011.

Le ministre nigérien de la Défense, Issoufou Katambé, a fustigé le fait que la communauté internationale ne veut pas que les pays africains évoquent la situation libyenne, alors qu’elle a de « grandes responsabilités » dans la crise sahélienne.

« Tant que la situation n’est pas réglée en Libye, le problème au niveau du Sahel et du bassin du Lac Tchad ne sera pas résolu », a-t-il estimé, exhortant la communauté internationale de « prendre ses responsabilités ».

Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères de la république du Congo, Jean-Claude Gakosso, a déploré la « prise en otage » de la Libye par ses voisins.


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Selon le président du Comité de haut niveau de l’Organisation de l’Union africaine (UA) sur la Libye, les ingérences extérieures aggravent la situation sur le terrain.

« Les sponsors extérieurs doivent arrêter d’attiser la guerre », a demandé le ministre congolais.

Il a indiqué que l’UA a un « seul agenda » en Libye, l’organisation d’une conférence de paix sur la réconciliation, le démantèlement des milices, la reconstruction d’une armée nationale.

« L’UA ne baisse pas le bras sur la crise libyenne », a-t-il conclu.

Rassemblement annuel de deux jours, le Forum international de Dakar regroupe des chefs d’Etats et de gouvernements africains, des partenaires internationaux, ainsi que de multiples acteurs de la paix et de la sécurité.

Cette année le thème du forum est « Paix et sécurité en Afrique : les défis actuels du multilatéralisme ».

Lancé lors du sommet de l’Elysée de 2013 organisé par la France, la première édition du forum s’est tenue en décembre 2014 à Dakar sous le haut patronage du président sénégalais Macky Sall.

 

 

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