La grève des huit jours, un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie

La grève des huit jours, un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie

ORAN – Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit, Laïd Rebigua, a souligné affirmé dimanche à Oran que la grève des 8 jours (28 janvier-4 février 1957) était un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, en raison de ses effets sur la scène internationale, qui ont contribué à affirmer le droit des Algériens à la liberté et l’indépendance.

M. Rebigua a affirmé, dans un discours prononcé lors d’une conférence à l’occasion du 67ème anniversaire de cette grève, organisée par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), qu' »aujourd’hui, le peuple algérien commémore avec toutes les manifestations et expressions de fierté l’anniversaire de la grève historique des huit jours à laquelle le Front de libération nationale FLN a appelé, le 28 janvier 1957, considérée comme un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie contemporaine et incarnant les plus hautes significations de cohésion entre les différentes couches de la société et les dirigeants de la guerre de libération nationale ».

Le ministre a ajouté que « revisiter cet évènement grandiose, à la hauteur de la grandeur du peuple qui l’a adopté et soutenu, est une opportunité pour les générations montantes de prendre conscience de l’ampleur des sacrifices que leurs ancêtres ont consentis pour se libérer du colonialisme, atteindre la liberté et réaliser l’indépendance ».

Il a souligné que « l’Algérie restera toujours fidèle aux martyrs, qui ont donné leur vie en sacrifice pour que notre peuple puisse jouir d’un pays libre et souverain », et que « le message de nos martyrs et de nos Moudjahidine restera un dépôt pour les générations, de manière à préserver le legs de ceux qui ont donné leur sang en sacrifice pour ces principes et de manière à ce que notre peuple souverain accepte pour lui-même et pour les générations, qui pourront, en toute conscience, repousser toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité de l’Algérie et à son indépendance nationale, qu’elle a acquise au prix de grands sacrifices ».

Pour sa part, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a souligné dans un message lu en son nom par son conseiller, Safi Larabi, que l’UGCAA, qui a été fondée durant la Révolution du 1er novembre, reste une école du nationalisme et du militantisme, saluant « l’adhésion de ses dirigeants à l’approche participative du ministère qui commence à donner ses fruits ».   

Le Secrétaire général de l’UGCAA, Issam Bedrissi, a indiqué, pour sa part « qu’en ce même jour de 1957, les commerçants algériens ont répondu à l’appel du FLN côte à côte avec leurs frères des autres couches professionnelles, en organisant une grève générale et globale de 8 jours et ont insisté sur l’unité de tout le peuple avec toutes ses parties autour de la glorieuse guerre et ses dirigeants ».

Il a ajouté que cette grève a « contribué à la victoire en inscrivant la question algérienne aux Nations Unies, reconnaissant le droit du peuple algérien à l’autodétermination, ce qui nous pousse, aujourd’hui, à être fiers de notre appartenance à cette catégorie professionnelle sincère, qui a écrit les pages les plus merveilleuses de l’histoire de la lutte, de la liberté et de l’indépendance ».

Lors de cette rencontre, plusieurs interventions ont été présentées par des professeurs et chercheurs du Département d’Histoire de l’Université d’Oran 1, « Ahmed Ben Bella ».

Un groupe de commerçants et d’artisans ayant contribué à la promotion des pratiques commerciales dans la wilaya d’Oran ont été honorés à cette occasion.

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