La France entrave la justice algérienne et refuse d’extrader les corrompus !

La France entrave la justice algérienne et refuse d’extrader les corrompus ! - Algérie

Le gouvernement algérien exprime son mécontentement face au refus de la justice française d’extrader Abdel Salam Bouchouareb, ancien ministre condamné pour corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir, ayant causé d’importantes pertes au trésor public algérien. Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé cette décision, la qualifiant de signe flagrant du manque de coopération de la France avec l’Algérie en matière d’entraide judiciaire, en dépit des accords bilatéraux et internationaux conclus entre les deux pays.

L’Algérie dénonce l’absence de coopération judiciaire de la France

Le gouvernement algérien a affirmé qu’il se réserve le droit d’engager tous les recours légaux possibles contre cette décision. Il considère que le refus de l’extradition de Bouchouareb s’inscrit dans une politique de tergiversation adoptée par les autorités françaises à l’égard des commissions rogatoires algériennes relatives à la lutte contre la corruption et à la récupération des fonds détournés.

Le communiqué précise que l’Algérie a adressé à la France 25 demandes d’entraide judiciaire, restées sans réponse, alors que d’autres pays européens ont fait preuve d’une coopération transparente et sincère sur cette question. Il souligne que la restitution des fonds détournés demeure une priorité absolue pour l’Algérie.

Une coopération européenne contrastant avec l’attitude française

L’Algérie observe que l’attitude de la France tranche avec celle de plusieurs autres partenaires européens qui, sans considérations politiques ni justifications ambiguës, ont apporté un soutien sérieux et loyal aux autorités algériennes. Elle insiste sur le fait que ces pays européens ont compris l’importance cruciale de la restitution des avoirs détournés et ont traité le dossier avec responsabilité et transparence.

L’Algérie déterminée à poursuivre ses efforts

Face à ces obstacles, l’Algérie réaffirme sa détermination à poursuivre ses efforts pour récupérer les fonds détournés et sanctionner les responsables impliqués dans des affaires de corruption. Elle souligne que le refus de livrer Bouchouareb ne l’empêchera pas d’exercer son droit légitime à traquer les criminels et à défendre les intérêts du peuple algérien.

L’Algérie reste résolue à exercer toutes les pressions politiques et juridiques nécessaires pour garantir l’application de la justice et la récupération des avoirs volés, malgré les entraves internationales et les positions de certaines parties cherchant à entraver cette démarche légitime.

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