La formation syndicale, clé de voute de la réussite du dialogue social

La formation syndicale, clé de voute de la réussite du dialogue social

ALGER- Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Hassan Tidjani Haddam a affirmé jeudi à Alger, que la formation syndicale était la « clé de voute » de la réussite du processus du dialogue social.

Supervisant le lancement d’une série de programmes de formation au profit de représentants d’organisations syndicales, abrités par l’Institut national du travail, le ministre a précisé que la formation syndicale était la clé de voute de la réussite du processus du dialogue social et constituait l’outil qui permet de comprendre, d’aborder et de trouver des solutions adéquates aux mutations socioéconomiques.   

Soulignant que les partenaires dans le monde du travail avaient besoin d’une qualification continue, de l’actualisation de leurs connaissances et du renforcement de leurs compétences de manière à pouvoir s’adapter à l’évolution et aux développements survenus dans la société, M. Haddam a mis en avant les vertus du dialogue social, étant parmi les indicateurs les plus importants du développement et du progrès civilisationnel des pays et le moyen idéal de la coopération multilatérale permettant d’aboutir à un consensus concernant les politiques les plus efficaces qui placent le développement humain et la justice sociale au cœur de leurs préoccupations.

Le ministre a indiqué, à ce titre, le secteur ambitionnait à travers la formation syndicale de « préserver la stabilité au sein de l’établissement par le biais d’un dialogue assurant l’équilibre entre les droits des travailleurs et la nécessaire sauvegarde de la continuité et la durabilité de l’établissement », ajoutant que « la formation hisse l’action syndicale vers les significations les plus nobles de la pratique démocratique et de la responsabilité sociétale au service du travailleur, de l’établissement et de la société à la fois ».

« Notre pays a œuvré pour la consécration du principe du dialogue social, de la concertation et des négociations collectives en érigeant les rencontres nationales et sectorielles, bilatérales ou tripartites, en des espaces idéaux de convergence sur les questions socioéconomiques les plus importantes », a rappelé le ministre, mettant en exergue « le souci de l’Algérie à encourager le pluralisme et la pratique syndicale sans condition, restriction ou distinction, un encouragement, a-t-il dit, qui s’est traduit par un nombre important d’organisations syndicales (126) inscrites au niveau des services du secteur ».


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Par ailleurs, il a souligné les efforts consentis par le secteur du travail visant à contribuer à « la consécration de la culture du dialogue et de la communication continue avec tous les acteurs », ajoutant que « la conjoncture actuelle est différente par rapport aux précédentes situations ».

De ce fait, le ministre a loué le rôle « des hommes d’honeur en charge des affaires de l’Algérie, à leur tête l’institution de l’Armée nationale populaire (ANP) dirigée par le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah », dans la préservation de la stabilité du pays.

Pour sa part, le directeur général de l’Institut national du travail, Dridi Djamel Abdelghani a fait savoir que « quelque 1.200 syndicalistes bénéficient, à partir de jeudi, de sessions de formation (10-21 jours) », indiquant que durant les trois dernières années, « 6.285 syndicalistes ont été formés au niveau de l’institut dans différentes spécialités en relation avec l’action syndicale, bénéficiant de larges informations sur les affaires juridiques, notamment le code du travail ».

En marge de cette rencontre, des accords ont été conclus entre l’Institut national du travail et des organisations syndicales en vue de bénéficier des programmes de

formation que dispense l’institut selon la demande.

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