Pour avoir laissé faire pendant longtemps, l’autorité a du mal à faire accepter l’ordre à ces indus occupants qui croient être dans leur bon droit. La modernisation de la ville passe d’abord par le respect des règles qui la régissent puis par le civisme.
Depuis une dizaine d’années, les pouvoirs publics n’arrivent plus à faire respecter la loi sur l’espace public. Plus grave encore, le citoyen est racketté quotidiennement au vu et au su des élus locaux censés défendre les droits de leurs administrés. Outre, les petites villes limitrophes telles, que Arzew, Aïn El-Turck, Es-Sénia, Sidi-Chahmi, Gdyel, Béthioua, Misserghin… dont les espaces publics sont squattés au détriment du citoyen, à Oran, c’est l’anarchie, lorsqu’on nous informe le squat des trois locaux du siège du secteur urbain de Haï Badr destinés pour abriter les services des œuvres sociales des travailleurs. Ils ont fait l’objet de transformation de logements initiés par la directrice du secteur urbain de Haï Badr qu’elle occupe depuis 06 mois environ et l’on se demande qui a autorisé la transformation de ces trois bureaux en logements, sachant que la réglementation est claire pour mettre un terme à ces genres de développement et de passe-droits perpétrés par des cadres fonctionnaires censés protéger les biens publics appartenant à l’Etat. Toujours est-il que cette responsable du secteur urbain de Haï Badr est propriétaire d’un logement individuel, mais a jeté son dévolu sur ces trois bureaux pour les occuper avant son départ à la retraite. Il est temps que les pouvoirs publics et à leur tête le wali d’Oran prennent des mesures qui s’imposent afin de mettre un terme à ces dépassements qui n’augurent aucun rien de bon.
70e anniversaire de la Guerre de libération: inauguration de plusieurs structures et lancement de projets de développement à l’Ouest du pays