Interrogé en marge d’un séminaire de formation au profit des médecins de la DJS sur le même thème, Boudaa Abdenaceur a indiqué à l’APS qu’une centaine de médecins et d’agents paramédicaux seront formés sur les normes et techniques du contrôle anti-dopage. Cette formation devra s’étaler sur plusieurs mois, a-t-il dit.
Les besoins pour assurer le contrôle anti-dopage de tous les athlètes engagés dans les différentes compétitions s’élèvent à 200 personnes, a précisé le même responsable qui n’exclut pas le recours à des spécialistes déjà formés dans ce domaine.
Pour sa part, la formatrice contrôle, le Dr Hamlaoui Hakima, présidente de la sous-commission de lutte anti-dopage des JM 2021, également agent de contrôle anti-dopage, accrédité par l’Agence mondiale antidopage et membre de la commission nationale anti-dopage, a expliqué que ces effectifs seront formés sur les techniques de contrôle et sur les normes des stations de contrôles, sur lesquelles ils auront un droit de regard.
« Il s’agit de normes définies par l’Agence mondiale anti-dopage qui concernent un certain nombre de critères comme l’éclairage, l’aération, la proximité du lieu de compétition et autres », a-t-elle précisé, ajoutant que les contrôleurs doivent arriver une heure avant le contrôle pour s’assurer que toutes les conditions sont réunies.
« Le sportif a le droit de refuser le contrôle en cas de défaillance de ces normes », a prévenu la même spécialiste.
« Ces formations spécialisées et l’expérience cumulée par les agents de contrôle permettront la création d’un pôle anti-dopage à Oran qui relèvera de la commission nationale chargée de la lutte contre ce fléau », a-t-elle encore noté
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