Selon un dernier bilan de la commission gouvernementale Irakienne des droits de l’Homme, la mort de cinq nouveaux manifestants, samedi, porte à 99 le nombre de personnes tuées en cinq jours, en grande majorité des protestataires.
« Cinq jours de morts et de blessés, il faut que çà cesse. J’appelle toutes les parties à s’arrêter et à réfléchir », s’est emportée, Hennis-Plasschaert, la cheffe de la mission de l’ONU en Irak.
« Ceux qui sont responsables des violences doivent rendre des comptes », a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
La plupart des manifestants tués l’ont été par balles, selon des sources médicales, qui avaient rapporté, vendredi, que six policiers étaient morts depuis le début des manifestations.
Né d’appels sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation pointe du doigt la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics dans un pays en pénurie chronique d’électricité et d’eau potable.
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