Irak: poursuite des manifestations anti-gouvernementales

Le chef du Parlement, Mohammed al-Halboussi et le Premier ministre, Abdel Mahdi, ont promis depuis le début de la contestation,  le 1er octobre, une  

série de réformes sociales. « On ne veut aucun d’eux, ni Halboussi ni Abdel Mahdi », ont rétorqué les protestataires. 

Selon un bilan officiel, en près d’une mois de contestation, 220 personnes ont été tuées, dont uns soixantaire depuis jeudi, par des tirs effectuées contre eux par les forces de sécurité. 

Le mouvement de contestation en Irak a été déclenché par suite des appels lancés sur les réseaux sociaux réclamant du travail et des services publics fonctionnels. 

Alors que la pression de la rue ne faiblit pas dans la capitale, des manifestations similaires sont également signalées dans des villes du sud du pays où le bras de fer entre les autorités et les manifestants s’est durci samedi soir.

Les députés du leader Chiite, Moqtada Sadr, ont entamé un sit-in au Parlement, assurant qu’ils le maintiendront jusqu’à ce que soient satisfaites les revendications populaires. 

Dans la capitale Irakienne, des unités d’élite du contre-terrorisme, appuyées par des des blindés, sont postés dans plusieurs quartiers  « pour protéger les  

infrastructures vitales ».