ALGER – Le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu lundi à Alger, le président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel moula, avec lequel il a évoqué la concertation et la collaboration en vue de lever les contraintes rencontrées par les différents opérateurs notamment sur la question de l’importation des intrants et matières premières, indique un communiqué du ministère.
Les discussions tenue lors de cette réunion, qui rentre dans le cadre du dialogue continue et la concertation permanente avec les partenaires sociaux, particulièrement avec les représentants des opérateurs économiques et industriels, « ont essentiellement porté sur la volonté des deux parties de renforcer la concertation et la collaboration en vue de lever les contraintes rencontrées par les différents opérateurs notamment sur la question de l’importation des intrants et matières premières », précise-t-on dans le même texte.
Dans ce cadre, relève-t-on, « une réunion tripartite sera tenue dans les jours à venir regroupant le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique, les représentants de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) et les opérateurs économiques pour permettre une meilleure régulation de ces importations qui ne saurait se faire au détriment de la production nationale et la stabilité du marché ».
Les discussions ont également permis « l’étude de la faisabilité de réduire la taxation des intrants, notamment en provenance des marchés asiatiques en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises nationales », ajoute le communiqué.
Le dossier du foncier industriel a également été au centre des discussions, ainsi que la nécessité de diligenter la mise en place de l’Agence nationale du foncier industriel en vue de libérer les investissements en souffrance, selon la même source.
A cet égard, souligne-t-on, « le ministre a fait savoir que le dossier est finalisé et programmé à l’étude lors d’un prochain conseil interministériel ».
Les échanges ont aussi porté sur « la nécessité de prioriser les investissements et de les orienter vers les secteurs stratégiques générateurs de valeur ajoutée capables de se substituer à l’importation ainsi que l’utilité de mettre en place des barrières non-tarifaires à l’importation ce qui permettra de réguler le marché et contribuer au développement du secteur économique », selon le communiqué.
Autant de thématiques qui seront étudiées et évaluées au sein de la commission d’écoute et de suivi installé au CREA et dont le ministère de l’industrie et de production pharmaceutique sera associé afin de permettre « une remontée d’information et une veille stratégique pour accompagner les investisseurs et lever les obstacles qui peuvent se dresser devant eux afin de contribuer efficacement à l’essor économique et industriel du pays », indique en outre le même communiqué.
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