La Haute Cour s’est prononcée sur la demande de l’examen judiciaire des investissements du Fonds de pension néo-zélandais au Sahara Occidental occupé, formulée par Mohamed Fadel Kamel, représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande et par Mike Barton de l’ONG Western Sahara Campaign-NZ.
L’instance judiciaire a estimé que l’importation de phosphates du Sahara occidental présente un » risque de réputation » pour les intérêts de la Nouvelle-Zélande ».
La Cour, a toutefois, examiné le statut juridique du Sahara occidental, uniquement pour établir que le Maroc n’a ni souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara occidental, réaffirmant que le territoire a droit à l’exercice du droit à l’autodétermination et à la décolonisation, selon SPS.
Réagissant à la décision, le représentant du Front Polisario, Mohamed Kamal Fadel, a déclaré: « Etant donné que la Haute Cour a reconnu que l’importation en cours de phosphates du Sahara occidental en Nouvelle-Zélande pose un risque de réputation pour les grands intérêts de la Nouvelle-Zélande, nous exhortons les entreprises d’engrais néo-zélandaises et toutes les parties impliquées dans le pillage du phosphate du Sahara occidental à cesser ce commerce ».
Il a, en outre, encouragé « les investisseurs du gouvernement néo-zélandais, les entreprises d’engrais et les agriculteurs à reconnaître les problèmes d’éthique liés à l’extraction des ressources du territoire occupé du Sahara occidental, à adopter sans délai des sources (d’approvisionnement) alternatives et à mettre fin à toute activité qui soutient l’occupation illégale du Maroc ».
« Le peuple sahraoui continuera d’utiliser tous les moyens disponibles pour protéger ses ressources naturelles », a encore déclaré M.
Fadel, faisant référence à la décision sahraouie de saisir les tribunaux internationaux, à propos des entreprises et institutions des pays impliquées dans l’exploitation illégale des ressources du Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
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