HASSI MAMECHE : Six douars menacés d’inondations

HASSI MAMECHE : Six douars menacés d’inondations - Algérie

Les 06 douars situés en contrebas de la montagne de Hassi Mameche restent exposés à la menace d’inondation par les eaux pluviales, qui ne disposent pas à ce jour d’un drain collecteur qui contourne les hameaux. Les localités de Rehahla et de Mekardia demeurent les plus touchés par ce phénomène naturel qui se répète annuellement et malheureusement cause des pertes en animaux souvent surpris par les flots des eaux qui les emportent et embourbent les lieux pour de longs jours.

Ce problème a été soulevé aux élus du conseil municipal qui l’a pris en considération et dont l’étude a été lancée en 2004, mais qui n’a pas toujours abouti. Les citoyens redoutent ces inondations, et certains se préparent déjà aux longues veilles à tour de rôle pour surveiller la venue des orages et alerter le reste des citoyens à prendre les mesures qui s’imposent. La commune de Hassi Mamèche a tant de défis à relever pour assurer un cadre de vie des plus agréables à ses citoyens qui ne cessent de se plaindre, les élus soulèvent l’insuffisance de subventions étatiques qui ne parviennent plus à satisfaire tous les besoins en matière d’un développement social harmonieux; Pour ce faire, les citoyens rencontrés souhaitent que la tutelle accorde plus de considération à leur commune si pauvre en richesses, pouvant l’aider à s’autofinancer et un plus en matière de financement des projets de développement, surtout pour les communes qui ne disposent d’aucune redevance fiscale comme Hassi Mamèche. Le débordement de la ville et la construction de nouvelles cités, poussent obligatoirement à la création de nouvelles voies de communication pour relier ces derniers à la ville et surtout à l’aménagement de lieux, pour éviter la stagnation des eaux pluviales en hiver et offrir aux résidents un bon cadre de vie, malheureusement, certaines cités demeurent à l’état de réception provisoire, où aucun aménagement n’a pu avoir lieu à ce jour. L’absence de chemins et de l’éclairage public font encore défaut, beaucoup de bénéficiaires se plaignent de telles situations qui perdurent depuis si longtemps. Certains autres citoyens soulèvent la saleté des lieux et l’absence de levée et de la collecte des ordures ménagères qui occupent les lieux et offrent un décor des plus désagréables à voir. A part le filet social, et le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle proposant quelque 300 postes d’emploi, l’A.P.C n’a pu offrir une autre alternative pouvant faire face au spectre du chômage qui sévit au sein de la commune malgré sa vocation agricole, qui autrefois absorbait un taux important en main d’œuvre agricole. Le travail semble être fui par les jeunes d’aujourd’hui, qui optent pour des métiers plus valorisants et moins fatigants dont celui de l’agent de sécurité qui parait le plus convoité et prisé. L’agriculture n’est plus l’activité dominante malgré la ceinture des sols agricoles qui cernent la localité du chef-lieu et qui occupent une superficie estimée à presque 6000 hectares. Le commerce florissant au sein de la ville a pu offrir quelques centaines de postes stables d’emploi, la relance du bâtiment tend à offrir également d’autres centaines de travail temporaire.

 

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