TEBESSA – Les moudjahidine de la wilaya de Tébessa, accompagnés des autorités locales civiles et militaires, ont commémoré samedi, le 67ème anniversaire du massacre commis le 4 mars 1956 par l’armée coloniale française contre des civils au souk de Tébessa.
Le wali de Tébessa, Said Khelil, a présidé la cérémonie organisée devant la fresque dédiée aux victimes de ce crime colonial, au centre-ville de Tébessa, en présence de moudjahidine et de nombreux citoyens.
Le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine, Mohamed Chérif Douaifia, a prononcé une allocution à cette occasion, dans laquelle il a rappelé que ce jour-là, le fidaï Bouzid Samïli a tiré des coups de feu contre des militaires français qui, en représailles, s’en sont pris à des civils en mettant le feu dans le souk, provoquant des pertes matérielles et en vies humaines.
L’opération fidaï a causé plusieurs morts dans les rangs des militaires français et huit civils ont été tués en représailles, alors que le souk a été entièrement détruit, sous prétexte qu’il approvisionnait les moudjahidine.
Les présents à la cérémonie ont assisté à la lecture de la Fatiha, alors qu’une une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire des chouhada et une stèle inaugurée sur la place. La place ayant jadis abrité le souk a été baptisée du nom du moudjahid Bouzid Smaïli.
Par ailleurs, le wali de Tébessa a lancé les travaux de restauration de la piscine du complexe sportif de proximité du chef-lieu de wilaya. Le projet qui a nécessité une enveloppe de 49 millions DA, sera inauguré le 5 juillet prochain.
Il a mis, à cette occasion, l’accent sur la nécessité de respecter les délais impartis pour préparer des espaces de loisirs pour les enfants durant l’été.
La mort du moudjahid Dr. Mohamed Toumi, un des premiers médecins de la Guerre de Libération