Ghaza: l’OMS perd la communication avec ses contacts à l’hôpital Al-Shifa en raison des attaques sionistes

GENEVE – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé avoir perdu la communication avec ses contacts à l’hôpital Al-Shifa, au nord de Ghaza, en proie à des attaques sionistes répétées, au 37e jour de l’agression lancée par l’occupant sur l’enclave palestinienne, a rapporté dimanche l’agence de presse Wafa.

Au cours des dernières 48 heures, l’hôpital Al-Shifa, qui est le plus grand établissement médical de Ghaza, aurait été attaqué à plusieurs reprises par des avions de combat et des chars sionistes, faisant plusieurs martyrs et en blessant de nombreuses autres personnes, selon Wafa.

L’unité de soins intensifs a subi des dégâts suite aux bombardements, tandis que les zones de l’hôpital où s’abritaient les personnes déplacées ont également été endommagées par les bombardements sionistes. Un patient intubé serait décédé suite à une coupure d’électricité.

Les derniers rapports indiquaient que l’hôpital était encerclé par des chars de l’occupation. Et le personnel a signalé le manque d’eau potable et le risque que les dernières fonctions restantes, notamment les unités de soins intensifs, les ventilateurs et les incubateurs, soient bientôt fermées en raison du manque de carburant, mettant ainsi la vie des patients en danger immédiat.

Par ailleurs, l’OMS a exprimé ses graves inquiétudes quant à la sécurité des agents de santé, des centaines de patients malades et blessés, y compris des bébés sous assistance respiratoire et des personnes déplacées qui restent à l’intérieur de l’hôpital.

Elle a de nouveau appelé à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, « seul moyen de sauver des vies et de réduire les souffrances des Palestiniens ».

« Les hôpitaux, les patients, le personnel de santé et les personnes hébergées dans des établissements de santé sont protégés par les Conventions de Genève et le droit international humanitaire », a rappelé l’OMS, appelant également à « des évacuations médicales soutenues, ordonnées, sans entrave et sûres des patients gravement blessés et malades vers l’Egypte via le poste frontière de Rafah ».

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