GENEVE – Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré, dimanche, que l’hôpital Nasser de Khan Younes, dans le sud de Ghaza, n’était plus fonctionnel après une semaine de siège de l’armée sioniste et des bombardements incessants.
Dans un message posté sur la plateforme X, Ghebreyesus a écrit « Ni hier ni avant-hier, l’équipe de l’OMS n’a pas été autorisée à entrer dans l’hôpital pour évaluer l’état des patients et les besoins médicaux critiques, bien qu’elle soit arrivée dans l’enceinte de l’hôpital pour livrer du carburant aux côtés de partenaires »
Et de poursuivre : « Il y a encore environ 200 patients à l’hôpital. Au moins 20 doivent être orientés d’urgence vers d’autres hôpitaux pour recevoir des soins de santé, l’orientation médicale est le droit de chaque patient ».
Le Directeur général de l’OMS a affirmé, par ailleurs, que « le coût des retards sera payé par la vie des patients », appelant à « faciliter l’accès aux patients et à l’hôpital pour sauver des vies »
Le réseau des associations palestiniennes activant dans le secteur de la santé a lancé, mercredi dernier, un appel d’urgence aux organisations internationales des droits de l’Homme, à l’effet d’agir immédiatement pour protéger l’hôpital Nasser de Khan Younes et les autres installations médicales de la bande de Ghaza, objet d’intenses bombardements sionistes depuis plusieurs semaines.
Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le réseau a souligné que « le bombardement par l’entité sioniste des environs de l’hôpital Nasser augure une nouvelle catastrophe humanitaire, d’où l’urgence d’agir sans délai pour éviter un tel scénario ».
Ghaza : 28 martyrs, dont des enfants, dans des raids sionistes sur Khan Younes