NEW YORK – L’ONG Amnesty International a appelé les Etats-Unis à imposer un embargo sur les armes à l’entité sioniste et de faire pression sur l’occupant en vue d’instaurer un cessez-le-feu permanent à Ghaza.
Dans un communiqué transmis mercredi aux médias, peu avant l’intervention du chef du gouvernement de l’entité sioniste au Congrès américain, le directeur exécutif d’Amnesty International aux Etats-Unis, Paul O’Brien, a affirmé que « les propres recherches d’Amnesty ont montré à plusieurs reprises que l’entité sioniste utilise des armes fournies par les Etats-Unis pour commettre de graves violations du droit international et des droits de l’homme à Ghaza ».
« La poursuite des transferts d’armes rendra les Etats-Unis complices des violations du droit international commises avec ces armes », a-t-il averti.
Il a rappelé que « la Cour internationale de Justice a jugé que le risque de génocide à Ghaza était plausible et même dans leur propre évaluation, les Etats-Unis ont déterminé qu’il était raisonnable d’évaluer que les forces d’occupations sionistes avaient utilisé des armes américaines pour violer le droit humanitaire international ».
Avant de poursuivre: « Dans son récent avis consultatif, la Cour a également estimé que l’occupation du territoire palestinien occupé par l’entité sioniste est illégale et qu’il fallait y mettre fin de toute urgence ».
» A la lumière de ces conclusions, dans un premier temps, le président Biden doit mettre fin à la complicité des Etats-Unis avec les graves violations du droit international par le gouvernement sioniste et suspendre immédiatement le transfert d’armes au gouvernement israélien », a-t-il conclu.
La Turquie a soumis à l’ONU une lettre conjointe demandant l’arrêt de la fourniture d’armes à l’entité sioniste