LE CAIRE- Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a déclaré que son pays n’acceptera pas et ne permettra pas d’alternative à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
« L’UNRWA est l’une des plus importantes agences des Nations unies travaillant dans le domaine humanitaire, en particulier à la lumière des violations flagrantes observées dans les territoires palestiniens occupés », a déclaré M. Abdel Aati lundi, à l’issue de son entretien avec le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, en visite au Caire.
Il a souligné que « l’importance de l’UNRWA réside dans le fait que son rôle ne se limite pas à la bande de Ghaza, mais s’étend plutôt à la prise en charge des affaires des réfugiés palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur des territoires palestiniens occupés, que ce soit à Ghaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban ou en Syrie ».
Abdel Aati a expliqué que « la suspension implique une complicité dans l’utilisation de la famine comme arme de punition collective, ce qui sape la crédibilité de l’ensemble du système international et multilatéral, tout en soulevant de nombreuses questions sur la politique de deux poids, deux mesures et l’application du droit international dans un cas tout en faisant body abstraction dans l’autre ».
Avant d’insister: « Le travail de l’UNRWA ne s’arrêtera pas tant que les réfugiés palestiniens n’auront pas obtenu leurs droits ».
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