GHAZA – La plupart des corps de martyrs découverts dans des fosses communes près de l’hôpital Nasser et d’Al-Shifa, à Ghaza, n’ont pas été identifiés pour cause de décomposition ou de mutilation, a déclaré jeudi la Défense civile de l’enclave palestinienne.
« Sur les 392 corps de martyrs découverts dans des fosses communes près de l’hôpital Nasser et d’Al-Shifa, à Ghaza, seuls 65 ont été identifiés, pour cause de décomposition ou de mutilation », a précisé la Défense civile lors d’une conférence de presse à Rafah.
Les autorités palestiniennes ont rapporté que « plus de 400 corps avaient été découverts dans des fosses communes dans les hôpitaux de Ghaza » après les raids de l’armée sioniste sur les établissements.
Un membre de la Défense civile palestinienne, Mohammed Mughier, cité par des médias, a déclaré que « 20 corps dans les fosses communes trouvées dans les hôpitaux de Ghaza pourraient avoir été enterrés vivants ». Mohammed Mughier a affirmé que « 10 corps avaient les mains attachées tandis que d’autres étaient encore munis de tubes médicaux ».
Les hôpitaux, qui bénéficient d’une protection en vertu du droit international, ont été bombardés à plusieurs reprises par l’entité sioniste pendant plus de six mois de guerre à Ghaza.
Après la découverte de charniers dans les hôpitaux de Ghaza détruits lors des sièges sionistes, des appels se sont multipliés en faveur d’une enquête.
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