Ghaza: la famine préméditée est une violation flagrante du Droit international et des Conventions de Genève

LE CAIRE – L’expert en Droit international, Mohamed Mahmoud Meharan, a dénoncé, lundi, l’usage de la famine comme ’’arme de guerre’’ par l’entité sioniste contre les populations de Ghaza, affirmant que cette pratique constituait une violation directe et flagrante du Droit international humanitaire et des Conventions de Genève.

Dans une déclaration à l’APS, M. Meharan a souligné que l’article 55 de la quatrième convention de Genève interdisait explicitement d’utiliser la famine comme ’’arme de guerre’’ et obligeait l’entité occupante à permettre l’acheminement des aides humanitaires, affirmant que le blocus imposé sur la bande de Ghaza était également une violation des principes du Droit international.

La famine préméditée, le bombardement des infrastructures ainsi que l’interdiction de l’acheminement des aides humanitaires à Ghaza, constituent des crimes de guerre comme le stipule le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), a-t-il précisé.

Priver les populations des moyens vitaux de subsistance est un crime de guerre, a-t-il dit affirmant que « ces pratiques ne parviendront pas à entamer la volonté du peuple palestinien résilient et résistant ».

L’expert a exhorté la Communauté internationale à se mobiliser et à agir rapidement pour mettre fin aux crimes commis par l’occupant sioniste à Ghaza, appelant le Procureur général de la CPI à diligenter immédiatement une enquête concernant ces crimes et à exiger la prise de décisions dissuasives.

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