Ghaza: 33 milliards de dollars de dégâts en 300 jours d’agressions sionistes

GHAZA  – Le bureau des médias de Ghaza a annoncé que l’agression sioniste avait provoqué des dégâts de l’ordre de 33 milliards de dollars en 300 jours de guerre génocidaire.         

Dans un communiqué publié jeudi au 300e jour depuis le déclenchement de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le bureau a déclaré: « Nous sommes confrontés à une crise humanitaire profonde et complexe qui a affecté tous les aspects de la vie à Ghaza, où les pertes directes initiales dues à la guerre génocidaire ont dépassé, jusqu’à présent, 33 milliards de dollars, en plus des dizaines de milliards de dollars de pertes indirectes ».

« Le crime de l’occupation, consistant à fermer les passages, a provoqué une véritable catastrophe humanitaire en empêchant plus de 25 000 blessés et malades de quitter la bande pour recevoir des soins », détaille le communiqué.

Le communiqué souligne que l’entité sioniste « a détruit, incendié et mis hors service des hôpitaux, et a creusé sept fosses communes, en particulier dans le complexe médical Al-Shifa, le complexe médical Nasser et l’hôpital Kamal Adwan ».

Concernant la réalité éducative à Ghaza pendant la guerre, le communiqué indique que « plus de 800 000 étudiants ont été privés d’éducation parce que l’occupation a complètement détruit 117 écoles et universités et partiellement endommagé 332 établissements éducatifs ».

S’agissant de la situation du logement, le communiqué indique que l’entité sioniste « a créé une catastrophe humanitaire sans précédent dans le monde entier, en détruisant complètement 150 000 logements et en rendant 80 000 logements inhabitables, en plus de la destruction partielle de 200 000 logements ».

Selon la source, « l’occupation a délibérément détruit 70 puits d’eau et les a mis complètement hors service ».

Concernant les victimes de cette guerre, le communiqué précise que l’entité sioniste « a commis 3 457 massacres, faisant plus de 39 480 martyrs, dont 16 314 enfants et 10 980 femmes, avec un pourcentage d’enfants et de femmes parmi les victimes atteignant 69% ».

Dans son communiqué, le bureau a appelé la communauté internationale et toutes les organisations internationales et des Nations unies à « faire pression sur l’occupation pour qu’elle mette fin à cette agression brutale et au crime de génocide ».

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