Ce Dimanche 3 novembre 2019, le siège du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Mostaganem a abrité une cérémonie de désignation de cette nouvelle structure sécuritaire sous le nom du « Chahid Benyahia Belkacem » et ce, en présence de membres de la famille de ce martyr, de personnalités des autorités militaires, de l’organisation des Moudjahidine et judiciaires.
Le choix est venu dans le sillage de la commémoration du 65eme anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, qui a coûté la vie à plus d’un million cinq cent mille morts, pour que vive une Algérie souveraine, libre et indépendante. A cet égard, c’est par sagesse et le respect dû à nos « Chouhada » comme l’a si bien dit, dans sa célèbre expression, prémonitoire et testamentaire, le Chahid Didouche Mourad : « Si nous venions à mourir, défendez nos mémoires ! » , le Commandant de la 2eme région Ouest de la gendarmerie nationale est venu personnellement à Mostaganem où il a rendu un grand hommage, lors de la cérémonie pour nommer cette nouvelle structure au nom ,d’un enfant de la ville de Mostaganem, parmi les plus célèbres révolutionnaires en l’occurrence le , « chahid Benyahia Belkacem, dit Si Mustapha ».C’est en présence de ses deux filles, de son petit fils, de membres des autorités de la Défense et correspondants de la presse et télévision que l’évènement s’est déroulé dans une atmosphère chaleureuse, solennelle et pleine d’émotions. Lors de la mise en exergue du parcours, précurseur et actif, du « Chahid Benyahia Belkacem » dans la révolution et dont la notoriété constitue un exemple de sagesse, de bravoure et d’intégrité, le représentant de l’organisation des Moudjahidine de Mostaganem, a indiqué que, par son comportement très modeste, il avait acquis une renommée parmi ses pairs faisant de lui également, un modèle pour les compagnons d’armes qui ont eu à le côtoyer. Il a été rappelé à cette occasion que « Benyahia Belkacem » après avoir été responsable de la région de Mostaganem, devint par la suite commandant et chef d’état-major adjoint. En 1959, lors d’un combat à Kenadsa, dans la région de Béchar, près de la frontière Marocaine, le destin a voulu qu’il tombe au champ d’honneur, les armes à la main. L’histoire retiendra, qu’à l’instar des chouhada Mostaganémois, tels : Ould Aissa Belkacem, Benayed Bendehiba, Bordji Amar, Houcine Hamadou , Zerrouki Cheikh Ibn Eddine, Moulay Cherif et tant d’autres…, le « Chaid Benyahia Belkacem » restera un martyr de grande renommée. En ce jour, sous l’ombre du 1er novembre, le groupement territorial de la gendarmerie de Mostaganem vient de rendre un grand hommage éternel en consacrant dans ses rangs, un devoir de mémoire et de reconnaissance en associant le nom du « Chahid Benyahia Belkacem » à celui de cette structure sécuritaire.
Un important dispositif sécuritaire mis en place par la gendarmerie nationale