Les autorités algériennes ont émis une décision de geler la délivrance des cartes d’immatriculation pour les véhicules importés âgés de moins de trois ans, conformément au décret exécutif 23/74 qui fixe les procédures et réglementations douanières et de contrôle technique pour ces véhicules. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour faire face aux défis du marché local et parvenir à un meilleur équilibre dans les opérations d’importation de voitures.
Contexte de la décision
Cette décision a été mentionnée dans une note officielle émanant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, datée du 1er octobre 2024. Des informations ont fuité indiquant que cette décision pourrait se prolonger jusqu’à nouvel ordre, reflétant l’intention des autorités de prendre de nouvelles mesures pour répondre aux défis auxquels le secteur automobile fait face dans le pays.
Raisons du gel de la délivrance des cartes d’immatriculation
Les raisons ayant conduit à cette décision sont multiples. Des observateurs signalent qu’il existe des raisons techniques et juridiques qui contribuent à cette démarche. L’un des principaux défis est lié au marché parallèle des devises étrangères, qui constitue une menace importante pour l’économie nationale.
Répercussions de la décision sur les consommateurs
L’importation de voitures anciennes est considérée comme l’un des facteurs contribuant à renforcer le marché parallèle, car elle augmente la demande de devises étrangères de manière illégale. Par conséquent, l’État vise à réduire ce phénomène qui menace les finances publiques.
Cette décision suscite des inquiétudes parmi de nombreux consommateurs souhaitant acquérir des voitures modernes à des prix abordables. Certains craignent que cette mesure entraîne une augmentation des prix des véhicules, surtout avec la montée de la demande pour les nouveaux modèles.
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