GECF: signature deux accords avec l’AFREC et l’ERIA pour renforcer la coopération énergétique en Afrique et en Asie

ALGER- Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a signé, vendredi à Alger, en marge des travaux du 7ème sommet du Forum des pays exportateurs de gaz, deux protocoles d’accord avec la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et avec l’Institut de recherche économique pour l’ASEAN et l’Asie de l’Est (ERIA), visant à renforcer la coopération énergétique en Afrique et en Asie de l’Est et du Sud-Est, a indiqué le GECF dans un communiqué.

« Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) est fier d’annoncer la signature de deux protocoles d’accord essentiels : d’abord avec la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et, ensuite, avec l’Institut de recherche économique pour l’ASEAN et l’Asie de l’Est (ERIA). Les partenariats avec l’AFREC et l’ERIA impliqueront le partage d’expertise, la conduite de recherches conjointes et l’organisation d’ateliers dans le secteur de l’énergie en vue de promouvoir le développement durable et les progrès technologiques en Afrique et en Asie de l’Est et du Sud-Est », a précisé la même source.

Le premier protocole d’accord entre le GECF et l’AFREC représente, selon le communiqué, « une étape importante vers la réduction de la pauvreté énergétique et le renforcement de la sécurité énergétique en Afrique, s’alignant sur les objectifs des deux parties de promouvoir un développement socio-économique durable et inclusif ».

Ainsi, le GECF et l’AFREC s’engagent à « travailler en étroite collaboration pour exécuter les activités décrites et partager leurs expériences et meilleures pratiques dans le secteur de l’énergie » a fait savoir le GECF, soulignant que la collaboration englobera des activités conjointes dans les domaines de l’analyse du marché de l’énergie, des données et informations, du progrès technologique et des stratégies de décarbonation du système énergétique.

A ce propos, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, cité dans le communiqué, a déclaré que « des investissements substantiels dans les segments en amont et en aval de l’industrie du gaz naturel sont nécessaires en Afrique et que le financement doit être facilité, afin de renforcer le développement socio-économique et l’intégration régionale ».

De son côté, le Commissaire de l’Union africaine chargé des infrastructures et de l’énergie, Amani Abou-Zeid, a souligné que « le gaz naturel fera partie intégrante des efforts de développement énergétique à court et moyen terme de l’Afrique.

« Nous pensons qu’en tirant parti du gaz naturel pour accroître l’accès à l’énergie, nous pouvons améliorer la vie de millions de personnes qui n’ont actuellement pas accès à l’électricité. En libérant le potentiel du gaz naturel en Afrique, nous pouvons favoriser le développement durable, renforcer la sécurité énergétique et contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. C’est pourquoi l’UA est heureuse de travailler avec le GECF », a-t-il également noté.

S’agissant du deuxième protocole d’accord signé avec ERIA, le GECF a affirmé que cet accord représentait « l’engagement des deux parties à renforcer la coopération et la collaboration, avec un objectif commun de promouvoir un développement durable, sûr, équitable et respectueux de l’environnement dans le secteur de l’énergie ».

Il est prévu, dans ce cadre, l’échange d’informations et de données, le partage de connaissances et de bonnes pratiques, ainsi que l’organisation d’ateliers conjoints et le développement d’études collaboratives.

« Ces efforts concertés visent à stimuler l’avancement des technologies modernes au sein de l’industrie du gaz naturel, tout en soutenant le processus d’intégration économique dans l’ASEAN et en Asie de l’Est. Grâce à cette collaboration, le GECF et l’ERIA cherchent à contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD de l’ONU) », est-il mentionné dans le communiqué.

Dans ce contexte, M. Hamel a assuré que « le GECF reconnaît le rôle central du gaz naturel dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, en particulier l’objectif n7 visant à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable ».

Pour sa part, le professeur Jun Arima, chercheur principal en politiques pour l’énergie et l’environnement, représentant de l’ERIA, a mis en exergue « les idées clés de l’ERIA sur la transition énergétique vers la décarbonisation dans l’ASEAN, qui incluent l’importance des diverses voies de décarbonation et combinaisons technologiques et le rôle joué par le passage du combustible au charbon, centrales électriques alimentées en centrales à gaz efficaces ».

 

 

 

 

 

 

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