ALGER- Les travaux de la 22ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) ont débuté jeudi sous la présidence de l’Algérie.
Dans une allocution d’ouverture des travaux, le ministre de l’Energie, également président de la réunion ministérielle du GECF, Abdelmadjid Attar a souligné que cette réunion qui se penchera notamment sur « l’examen de la situation du marché international du gaz » , intervient dans un contexte international exceptionnel caractérisé par l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie mondiale.
Il a, dans ce cadre, souligné la nécessité pour les membres de l’Organisation de se réorganiser afin de faire face au nouveaux défis auxquels fait face les pays exportateurs du gaz naturel, notamment dans le contexte de la pandémie du Cvovid-19 et son impact sur la demande mondiale sur cette ressource naturelle et ses prix.
M.Attar a également mis en exergue l’importance de transfert technologique, à travers notamment la mise en œuvre de l’Institut de recherche du gaz du GECF (GRI), dont le siège est à Alger.La création du GRI en Algérie a été décidée par la 19ème réunion ministérielle tenue en octobre 2017, à Moscou.
Il s’agit d’un institut de recherche de classe mondiale dans le domaine du gaz naturel, et de renforcer la coopération entre les pays membres du GECF dans les domaines de la technologie, de l’innovation, de la formation et de l’échange d’expertises.
La 22éme réunion ministérielle du GECF a été précédée mercredi par une table ronde consacrée la veille à l’impact de la Covid-19 sur le marché gazier.
M.Attar a plaidé lors de cette table ronde pour une réflexion au sein du Forum autour d’un mécanisme qui pourrait intervenir en situation de crise pour contribuer à assurer une stabilité des marchés gaziers.
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La réunion de ce jeudi, qui se tient par visioconférence, regroupe, outre les pays membres et observateurs du Forum, des pays invités et des représentants d’organisations internationales énergétiques telles que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et le Forum international de l’Energie (IEF).
Créé en fin 2008, le GECF est composé de 11 pays membres et 9 pays observateurs, qui détiennent, ensemble, trois quarts des réserves gazières de la planète et contribuent à plus de deux tiers des échanges de gaz (gazoduc et GNL).
Il s’agit de l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela, alors que l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, le Kazakhstan, la Malaisie, la Norvège, Oman, le Pérou et les Emirats Arabes Unis ont le statut de membres observateurs.
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