Forum Algérie-UE sur l’Energie: une opportunité pour la mise en place d’une vision « réaliste et efficace » du partenariat à venir

Forum Algérie-UE sur l'Energie: une opportunité pour la mise en place d'une vision

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, mardi à Alger, que le second Forum d’affaires « Algérie-UE » sur le gaz naturel, les énergies nouvelles et renouvelables offrait aux décideurs et aux experts l’opportunité de mettre en place une vision « réaliste et efficace » des futurs relations et partenariats entre les deux parties.

« Le Forum constitue une opportunité de taille permettant aux décideurs et experts d’engager le dialogue et les consultations outre la mise en place d’une vision réaliste et efficace de nos futurs relations et partenariats compte tenu de l’importance stratégique de notre région et des perspectives et des défis actuels notamment la sécurité énergétique », a précisé M. Arkab dans son allocution à l’occasion de ce forum dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, M Aïmene Benabderrahmane.

Et d’ajouter que le forum qui s’est tenu en présence de la Commissaire européenne à l’Energie, Kadri Simson, permettra également aux différents opérateurs économiques de tenir des rencontres d’affaires pour discuter des opportunités d’investissement dans les divers domaines de coopération.

Soulignant que le forum était l’un des plus importants mécanismes de dialogue de haut niveau entre l’Algérie et l’UE, M Arkab a rappelé que le mémorandum d’entente en matière d’énergie et l’accord administratif signés entre les deux parties avaient permis d’établir « un contact fructueux » et donné lieu à « un cadre pratique précédant l’examen des opportunités de coopération bilatérale ».

« Notre conception de la coopération Algérie-UE devrait être globale et mutuellement bénéfique. Une conception où le rôle de l’Algérie ne doit pas se limiter à celui de fournisseur principal et conventionnel des marchés européens en énergie, mais aller au delà pour toucher à tous les volets énergétiques dont le raccordement à l’électricité, le développement de l’hydrogène, les énergies nouvelles et renouvelables, l’efficacité énergétique et le transfert de technologies et du savoir », a-t-il poursuivi.

De son côté, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a estimé que ledit forum se veut une autre occasion pour les deux parties de renforcer leur coopération, d’encourager les investissements et les partenariats industriels entre les entreprises algériennes et européennes en matière d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique, et « d’évaluer le progrès réalisé dans les domaines de coopération depuis le lancement du partenariat stratégique issu de la dernière réunion tenue en 2016 à Alger ».

A cette occasion, la ministre a salué la délégation de l’UE en Algérie pour « leur gestion professionnelle » des programmes de partenariat mis en place dans ce cadre, y compris celui d’appui au secteur des énergies propres (Pour une énergie propre) qu’elle a qualifié « d’ambitieux » ayant permis d’établir une coopération dans plusieurs domaines liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique ».

Le forum, poursuit-elle, devrait « nous permettre d’identifier le rôle de l’UE et de ses pays membres, pour que les échanges entre les deux secteurs public et privé ne soient plus faciles en vue de renforcer l’investissement, notamment vert, pour réaliser un développement durable ».

Pour ce faire, ajoute Mme Moualfi, il est impératif « d’identifier précisément les projets ambitieux et innovants, mutuellement bénéfiques, et de mettre en place des mécanismes de financement de ces projets en adoptant des règles pratiques selon les systèmes en vigueur », soulignant que les projets de partenariat entre l’Algérie et l’UE restent tributaires du travail sur le terrain.

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