ANNABA- L’entraîneur de l’équipe nationale du Burkina Faso des moins de 17 ans (U17), Ibrahima Traoré, a souligné que la victoire au premier match, prévu lundi au stade du 19 mai 1956 à Annaba (20h00), face au Mali, pour le compte de la première journée (Groupe C), est absolument indispensable, notamment après l’exclusion du Soudan Sud par la Confédération africaine de Football(CAF), ce qui compliquera davantage la tâche des trois sélections du groupe.
Lors de la conférence de presse animée dimanche au stade du 19 mai 1956 à Annaba, le coach Traoré a reconnu la difficulté de la tâche, lorsqu’un groupe comprend seulement trois équipes : »nous allons nous contenter de jouer deux matches au lieu de trois, après avoir appris samedi soir l’exclusion du Soudansud, ce qui compliquera davantage notre tâche ».
La CAF, rappelle t-on, avait disqualifié samedi soir l’équipe nationale du Soudan-Sud de la CAN-2023 (U17) après que quatre joueurs de son équipe n’ont pu passer l’IRM, ce qui signifie qu’ils ont dépassé l’âge légal pour la catégorie.
« Cette décision, précise l’entraineur burkinabé, nous oblige à battre le Mali, car cette victoire nous ouvre la porte de la qualification aux quarts de finale à 90%. L’exclusion du Soudan Sud a complètement faussé nos calculs. La victoire du premier match est très bénéfique, car elle diminue aussi bien les calculs que la pression. Toutefois, nous devons respecter les décisions de l’instance continentale et de faire avec ».
Ibrahima Traoré reconnait que la mission de son équipe ne sera pas aisée face au Mali, dont la sélection a souvent dominé la catégorie des jeunes.
« Nous connaissons parfaitement le Mali, habitué à dominer les catégories juvéniles, et qui nous avait créé des difficultés par le passé. Le match sera très ouvert, et nous n’allons pas se cantonner en défense. On va pratiquer un jeu ouvert et présenter une belle image du football afin d’assurer la victoire », a t-il ajouté.
« Nous ne sommes pas favoris pour le sacre final dans cette 14e édition, mais nous serons pas présents ici en victimes. Nous allons jouer avec sérieux et présenter un visage agréable de notre sélection et satisfaire notre public », a conclu le technicien du Burkina-Faso.
De son côté, le capitaine de la sélection burkinabé, Chabane Camara, a insisté sur la volonté de ses camarades de relever le défi de la 14eme édition de la CAN 2023 des U17.
» Nous allons lutter sur le terrain. Nous sommes sûrs de la capacité de notre équipe d’aller très loin dans ce tournoi », a t-il assuré.
Concernant une question relative au terrain du stade d’Annaba, Camara a répondu : » Nous sommes tenus de nous adapter, à l’instar de toutes les équipes à l’état du terrain. J’espère que les choses seront en notre faveur ».
Les jeunes Burkinabé se sont qualifiés lors du tournoi de l’UFOA, en terminant deuxième derrière le Nigeria, en compostant leur billet pour la 14e édition d’Alger après 12 ans d’absence.
Les Burkinabé ont dans leurs coffres deux titres continentaux de la catégorie des U17: le premier lors de l’édition de 1999 à Conakry (Guinée) et le second lors de l’édition 2001 à Victoria (Seychelles).
Les quatre premiers du tournoi représenteront l’Afrique au Mondial U17, prévu du 10 novembre au 2 décembre prochains dans un lieu non encore désigné par la FIFA, après le retrait de l’organisation au Pérou.
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