Festival du film méditerranéen d’Annaba/compétition court-métrage: des idées de films « belles et nouvelles »

ANNABA – Les shorts films présentés dans le cadre de la compétition court-métrage du 4e Festival du film méditerranéen d’Annaba, ont été pour la plus part basés sur des idées « belles et nouvelles », a indiqué lundi la présidente du jury de cette catégorie de films, Rym Takoucht.

La metteure en scène et comédienne algérienne a fait part dans une déclaration à l’APS, d »‘un haut sens d’innovation » constaté dans les différents courts-métrages présentés à la cinémathèque d’Annaba dans le cadre de la compétition.

La présidente du jury court-métrages, qui a mis l’accent sur l’importance de ce Festival dans la promotion du cinéma algérien, a indiqué qu’il s’agit là aussi d’une occasion qui a permis au public d’assister et d’apprécier l’ambiance des salles obscures.

Le Festival du film méditerranéen revêt une « grande importance au double plans culturel et politique », a considéré Mme Takoucht qui a salué les efforts déployés par l’Etat pour promouvoir la production cinématographique nationale, appelant dans ce cadre le secteur privé à s’impliquer davantage dans ces efforts.

La compétition court-métrages du 4ème Festival du film méditerranéen d’Annaba avait été marquée par la présentation à la cinémathèque de la ville de 18 shorts films qui ont offert au public autant de diversité et d’histoires captivantes.

A titre d’exemple, le court-métrage turque « Rutubet » de Turan Haste a captivé le public qui a beaucoup apprécié ce drame éligible aux Oscars 2024 et qui traite d’une question de fond, à savoir le combat contre le mal dans un environnement de plus en plus complexe et opaque.

Le short film tunisien « Salut la quarantaine » de Sana Jaziri a traité un sentiment « lourd » mais qui « n’est pas extériorisé » à savoir l’âge de la quarantaine chez la femme.

Les courts métrages « Le tunnel » (Syrie) de Madjid Al Khatib et « -1 » de l’Algérien Hamza Choutri ont captivé le public car traitant de questions de société à travers des expériences personnelles.

Le short film libanais « Trouver le rythme » de Tanya Karaym a suscité beaucoup d’émotion parmi le public car évoquant les souffrances subies par les enfants atteints de maladies mentales et leurs parents également.

Le public a visiblement apprécié l’ensemble des œuvres présentées à cette occasion comme le témoigne Manel une jeune universitaire qui a assisté à toutes les projections courts-métrages et apprécier les histoires relatées.

 

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