FCA: la nouvelle constitution consacre la liberté de créativité intellectuelle et de recherche scientifique

ALGER – Le président du Forum des Compétences algériennes (FCA), Adel Ghebouli, a estimé, samedi à Alger, que les amendements prévus par le projet de la nouvelle Constitution consacraient la liberté de la créativité intellectuelle avec ses dimensions scientifiques et artistiques ainsi que les libertés académiques et de recherche scientifique.

Les nouveaux amendements contenus dans le projet de la Constitution constituent « un bond qualitatif » car consacrant la liberté de créativité intellectuelle avec toutes ses dimensions scientifiques et artistiques, ainsi que les libertés académiques et de recherche scientifique, concrétisées par la création du Conseil national de la recherche scientifique et des Technologies (CNRST) et l’académie Algérienne des Sciences et Technologies (AAST), a fait savoir M. Ghebouli lors d’un rassemblement ayant réuni par visioconférence les membres du FCA à l’intérieur du pays et à l’étranger.

Selon le même responsable, l’AAST oeuvrera à l’introduction de « solutions intelligentes » dans plusieurs domaines de la vie dans le souci d’augmenter le niveau de rendement et d’améliorer le cadre de vie du citoyen, ainsi que de contribuer à « la formation des compétences dans l’utilisation des informations techniques et scientifiques adéquates afin de relever les défis du développement, ajoutant que le CNRST devra, à son tour, « promouvoir la recherche en matière d’innovation technologique ».

Le président du FCA a affirmé que le projet d’amendement constitutionnel vise à « créer les conditions de développement durable et insuffler une véritable dynamique pour stimuler l’investissement, conforter les entreprises économiques et encourager l’émergence de petites et moyennes entreprises (PME) ».

Il a souligné, dans ce sens, que le projet de la nouvelle Constitution, qui sera soumis à référendum le 1er novembre prochain est en adéquation avec la déclaration du Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg de 2002 qui appelle les pays et les Gouvernements à mettre en place une société mondiale humaine solidaire pour faire face aux défis mondiaux, en tête desquels l’éradication de la pauvreté et la protection et la bonne gouvernance des ressources naturelles.

De son côté, le professeur en droit commun, Boudjemaa Souilah, a fait savoir que la réalité des compétences à l’intérieur comme à l’extérieur du pays « mérite de bénéficier d’une attention particulère », et que l’académie, énoncée à l’article 218 du projet de la Constitution, doit jouir d’une totale indépendance.

Pour sa part, le professeur en droit diplomatique et relations internationales à l’université de Tizi Ouzou, Mokaddem Faycel, a estimé que les compétences algériennes « sont des points focaux dans la nouvelle Constitution, permettant de contribuer « au développement local et national à travers l’exploitation de l’expertise et l’expérience des enfants de l’Algérie à l’intérieur du pays et à l’étranger ».

Les membres du FCA  à l’étranger, à l’instar du Qatar, de l’Espagne, de l’Allemagne et de la France, ont mis en avant, dans leurs interventions à distance, l’idée de la création d’une académie, qualifiant cette dernière de « jalon essentiel » pour amorcer une nouvelle étape qui s’intéresse aux compétences algériennes où qu’elles se trouvent.

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