Le président du CA Bordj Bou Arréridj Anis Benhamadi et le directeur général de l’USM Bel-Abbès Kaddour Benayad, également convoqués pour comparaître, ont brillé par leur absence.
Le premier nommé s’est absenté pour « des raisons de santé », alors que le second a délégué son avocat.
Devant le procureur de la République, Nassim Saâdaoui a dit « ignorer » qu’il était d’interdit d’enregistrer des conversations téléphoniques.
« Mon but d’enregistrer l’appel était de me protéger et prouver mon innocence dans ce marchandage de matchs. Je suis innocent », a-t-il plaidé.
Auditionnés à deux reprises d’abord par la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP), Nassim Saâdaoui et Fahd Halfaia ont défendu leur cause en plaidant leur innocence.
Saâdaoui a insisté que le sonore en question « n’est pas un faux », contrairement aux propos du dirigeant sétifien, lequel insiste sur le fait qu’il s’agit d’un « montage ».
Dans le cadre de cette même affaire qui défraye la chronique, la commission de discipline de l’instance dirigeante de la compétition a auditionné également le président du CABBA, Anis Benhamadi, dont le nom a été cité dans cet enregistrement, et le président de l’US Biskra, Abdallah Benaïssa.
Ce dernier a jeté un pavé dans la mare en affirmant avoir été contacté par une personne pour arranger le match perdu à domicile face à l’ES Sétif (0-2), dans le cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1.
La comparution des différentes parties liées à cette affaire fait suite à la plainte contre X déposée par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
APS
Halim Djendoubi va-t-il rouvrir le dossier Halfaïa-Saâdaoui ?