Elections CUA : l’Algérie appelle à tenir compte du critère « compétence » pour hisser le continent aux plus hauts rangs

Elections CUA : l'Algérie appelle à tenir compte du critère "compétence" pour hisser le continent aux plus hauts rangs

ADDIS-ABEBA – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a affirmé, jeudi depuis Addis-Abeba, que les prochaines élections des hauts responsables de la Commission de l’Union africaine (CUA), revêtaient une importance majeure, d’où l’impératif de tenir compte des critères « qualifications » et « compétence » chez les candidats qui devraient être porteurs de visions, d’ambitions et de projets à même de hisser le continent africain aux plus hauts rangs.

Intervenant lors des travaux de la 44e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, sur la clause relative aux prochaines élections des hauts responsables de la CUA, M. Attaf a indiqué que « l’élection du président, du vice-président et des commissaires de la Commission de l’UA revêt une importance majeure, d’où l’impératif de lui réserver un intérêt particulier, car il s’agira de désigner des femmes et des hommes appelés à chapeauter l’action de l’Organisation et à influer sur sa réactivité quant à la prise en charge des attentes et aspirations de nos peuples et de nos Etats, en consécration du Grand projet africain ».

La délégation algérienne « prend acte des différentes moutures proposées et des choix soumis, notamment le principe d’alternance entre les cinq régions et, au sein de chaque région entre pays par ordre alphabétique », a précisé le ministre, ajoutant que « notre profonde conviction nous interpelle quant à l’impératif de tenir une question d’une telle importance à l’abri des procédés mécaniques qui ne tiennent pas compte de la compétence, ni des qualifications des candidats qui doivent être porteurs de visions, d’ambitions et de projets à même de hisser notre continent aux plus hauts rangs ».

L’occasion était pour M. Attaf de souligner « l’importance pour le continent africain d’un processus sélectif et compétitif d’envergure qui favoriserait les compétences africaines les plus chevronnées et les mieux habilitées à diriger la Commission africaine, suivant notre engagement collectif à améliorer la gouvernance de notre organisation, à en développer la performance et à la doter de personnes dignes de la conduire et de réaliser nos aspiration et nos attentes, voire de les cristalliser sur le terrain de la meilleure manière qui soit ».

« Le continent africain vaut beaucoup plus qu’un tel engagement et un tel processus, pour élire les meilleurs des meilleurs parmi l’élite », a conclu M. Attaf.

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