El-Qods occupée: les démolitions de maisons palestiniennes, « un massacre » sous prétexte de construction sans permis

EL QODS occupée – Le Secrétariat général de la Conférence nationale populaire pour El-Qods occupée a condamné la récente vague de démolitions de maisons Palestiniennes menées par les forces d’occupation sioniste à travers la ville sainte, les qualifiant de « massacre » sous prétexte de construction sans permis.

Il a indiqué lundi, dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse Wafa, que ces démolitions faisaient partie des tentatives de l’entité sioniste de judaïser la ville d’El-Qods occupée et de déplacer les Palestiniens de leur quartiers et villages, notamment d’Anata, Silwan et Issawiya, assurant que les Palestiniens resteront attachés à leur terres en dépit des politiques sionistes arbitraires.

La Conférence nationale populaire pour El-Qods occupée a, en outre, appelé à une mobilisation palestinienne « urgente et à grande échelle » pour contrer ces actes, fustigeant également le refus sioniste d’accorder des permis de construire aux Palestiniens sous prétexte de « manque de plans structurels », tout en imposant des frais exorbitants pour les permis, les rendant de fait inaccessibles.

Plus tôt dans la journée de lundi, les forces d’occupation sionistes ont démoli 14 maisons palestiniennes à Silwan et Anata à El Qods occupée, en plus d’un entrepôt et un parking, à la faveur de plans sionistes expansionnistes.

Les démolitions sont un élément central de la politique sioniste de colonisation en Cisjordanie et à El Qods-Est occupées, qui vise à renforcer le contrôle sur le territoire et à limiter le développement de la Palestine. Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle l’armée sioniste a lancé une agression génocidaire contre Ghaza, la violence de l’occupant s’est fortement intensifiée en Cisjordanie, entraînant une augmentation des démolitions et des déplacements.

Selon un récent rapport de l’Union européenne (UE), quelque 19% des structures ont été partiellement ou entièrement démolies à la suite d’opérations militaires sionistes, en particulier dans des zones à forte densité de population telles que Jénine et Tulkarem, affectant près de 400.000 Palestiniens.

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